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New York – Boston: les Knicks au bord de la crise

Les hommes de Doc Rivers ont eu chaud.

Maintenus à 37 points à la pause par « la pire défense de l’histoire des Knicks » (dixit Charles Barkley), les C’s, emmenés par un Paul Pierce ressuscité en 4ème quart, ont finalement repris l’avantage à 5 minutes de la fin. Les pertes de balles à répétition de NYC ont fait le reste. Malgré un sursaut d’orgueil en défense impulsé par Ronny Turiaf, New-York n’a joué qu’une mi-temps, et c’est Boston qui s’impose 96-86 dans un match digne d’une joute de playoffs.

Ronny sonne la révolte

« Ronny Turiaf est le meilleur joueur des Knicks en défense. Il apporte son agressivité à toute l’équipe. En plus, il se montre à son avantage en attaque. Il est toujours une menace pour l’adversaire »

Interrogé à la mi-temps, l’assistant coach de New-York, Kenny Atkinson, résumait parfaitement l’exploit que venait de réaliser ses joueurs face à l’une des meilleures défenses du pays (51-37).
De nouveau dans le cinq, Turiaf insufflait sa rage de vaincre à toute sa formation. Léthargiques la veille face à Milwaukee, les coéquipiers du Stoud’ semblaient touchés dans leur orgueil et décidés à réagir. Pendant plus de 4 minutes, Boston sera resté scotché à 22 points en début de 2ème quart. Le temps pour Ronny de réaliser l’action de la soirée, un block sur un Glen Davis un peu mou avec le dunk qui va bien sur la contre-attaque qui suit. Boston encaissait alors un 17-3 qui les reléguait à 14 longueurs des locaux à la mi-temps (51-37). Malheureusement pour les fans du MSG, l’illusion n’aura pas tenu longtemps.

Paul Pierce décisif dans le dernier acte

Kevin Garnett revenait sur le parquets avec d’autres intentions. « The Big Ticket » remettait d’abord les choses au point et claquant un monster jam sur la tête de Turiaf. Auteur de 10 des 12 premiers points des celtes après la pause, KG montrait la voie à suivre en ramenant l’écart en dessous des 10 unités (56-49). New York retombait alors dans ses travers défensifs en multipliant les bourdes (13 turnovers au total), tandis que Ray Allen rejoignait le banc, la tête en sang, après un choc avec Jarred Jeffries.

Autant de paniers faciles pour Boston qui refaisait son retard à vitesse grand V (18-7 en contre-attaque). Discret avec seulement 8 points et quatre fautes au compteur, Paul Pierce retrouvait son jeu dans le dernier acte, en enchaînant les paniers dont le seul trois points du match, côté Celtics (13 points en 4ème quart).
Désordonné en attaque et cible facile en défense avec ses cinq fautes, Melo enrayait définitivement la machine knick. Boston ne s’en privait pas pour infliger un 13-0 aux locaux et reprendre l’avantage (86-82). Incapables d’inverser la tendance dans les cinq dernières minutes, New-York poursuivait son piètre spectacle offensif et s’inclinait 96-86, tandis que Anthony, lui aussi, se retrouvait avec l’arcade sourcilière en sang.

Avec ce 3ème revers de suite, NYC semble très loin de son début de saison encourageant et affiche désormais un bilan de nouveau à l’équilibre (35v-35d). Un bilan qui pourrait devenir négatif lors du prochain match contre Orlando mercredi…