HISTOIRE DU CLUB/ HISTORY
2007-2008.NBA.Champions.Boston.Celtics. (DVD 78min)
Le documentaire du soir : Boston Celtics, NBA Champions 2007-2008
Tous les ans, la NBA sort un DVD pour retracer le parcours de son champion.
Celui des Boston Celtics version 2007-2008 est l'un des plus beaux et des plus réussis. Mêlant histoire de la franchise, création du Big Three et route vers le titre attendu depuis 1986.
Les acteurs de cette fantastique saison (66v-16d) reviennent sur l'impact de Kevin Garnett, la philosophie de Doc Rivers, les doutes en playoffs et la rivalité retrouvée face aux Lakers.
C'est près d'une heure et vingt minutes à la gloire de la légendaire « fierté des Celtics ».
LES EQUIPES CHAMPIONNES NBA.
Championship Wins: 1956-1957
Player | G | MIN | FGA | FGM | PCT | FTA | FTM | PCT | REB | AST | PF | DQ | PTS | AVG |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Bill Sharman | 67 | 2403 |
1241 | 516 | .416 | 421 | 381 | ..905 | 286 | 236 | 188 |
1 | 1413 |
21.1 |
Bob Cousy | 64 | 2364 | 1264 | 478 | .378 | 442 | 363 | .821 | 309 | 478 | 134 | 0 | 1310 | 20.6 |
Tom Heinsohn | 72 | 2150 | 1123 | 446 | .397 | 343 | 271 | .790 | 705 | 117 | 304 | 12 | 1163 | 16.2 |
Jim Loscutoff | 70 | 2220 | 888 | 306 | .345 | 187 | 132 | .706 | 730 | 89 | 244 | 5 | 744 | 10.6 |
Bill Russell | 48 | 1695 | 649 | 277 | .427 | 309 | 152 | .492 | 943 | 88 | 143 | 2 | 706 | 14.7 |
Jack Nichols | 61 | 1372 | 537 | 195 | .363 | 136 | 108 | .794 | 374 | 85 | 185 | 4 | 498 | 8.2 |
Frank Ramsey | 35 | 807 | 349 | 137 | .393 | 182 | 144 | .791 | 178 | 67 | 113 | 3 | 418 | 11.9 |
Dick Hemric | 67 | 1055 | 317 | 109 | .344 | 210 | 146 | .695 | 304 | 42 | 98 | 0 | 364 | 5.4 |
Arnie Risen | 43 | 935 | 307 | 119 | .388 | 156 | 106 | .679 | 286 | 53 | 163 | 4 | 344 | 8.0 |
Andy Phillip | 67 | 1476 | 277 | 105 | .379 | 137 | 88 | .642 | 181 | 168 | 121 | 1 | 298 | 4.4 |
Lou Tsioropoulos | 52 | 670 | 256 | 79 | .309 | 89 | 69 | .775 | 207 | 33 | 135 | 6 | 227 | 4.4 |
Togo Palazzi | 63 | 1013 | 571 | 210 | .368 | 175 | 136 | .777 | 262 | 49 | 117 | 1 | 556 | 8.8 |
HISTOIRE DE LA FRANCHISE.
LOGOS
1947-70
1970-78
1978-97
1997-aujourd'hui
1947-52
1971-aujourd'hui
1997
Historique de la franchise [modifier]
Création et saisons difficiles en BAA (1946-1949) [modifier]
La franchise de Boston est créée le 6 juin 1946 pour participer au championnat de la Basketball Association of America (BAA). Les noms de « Whrilwinds », « Unicors » et « Olympics » sont proposés pour la franchise mais Walter Brown leurs préfère finalement le terme de « Celtics » en référence aux New York Celtics et aux nombreux Irlandais de la ville[1],[2].
Absent lors de l'avant-saison, l'entraîneur Honey Russell rate les meilleurs joueurs qui sont recrutés par les équipes rivales[3]. Le 2 novembre, les Celtics de Boston se déplacent pour jouer le premier match de son histoire contre les Providence Steamrollers où ils perdent 59-53 devant 4 406 spectateurs[4]. Trois jours plus tard, jour d'élection, la franchise joue son premier match à domicile dans la Boston Arena et bat les Chicago Stags devant 4 329 personnes[5].
La saison 1946-1947 des Celtics de Boston est un désastre, la franchise termine à la dernière place du classement avec un bilan de 22 victoires pour 38 défaites[6],[7]. Menée par Ed Sadowski et Jack Garfinkel, l'équipe ne s'améliore pas la saison suivante comptant 20 matchs gagnés et 28 perdus à la fin de l'année[6],[Note 1]. Malgré ce bilan, la franchise atteint pour la première fois les playoffs et est battue par les Stags de Chicago 81 à 74 lors du troisième match[8],[9]. Honey Russell est démis de ses fonctions et remplacé par Doggie Julian. Les joueurs George Kaftan et Dermie O'Connell sont recrutés en janvier 1949. Le bilan de 25 victoires pour 35 défaites pour ce qui est la dernière saison en BAA[8].
Débuts en NBA (1950-1955) [modifier]
En 1950, elle devient membre de la NBA lors de la naissance de la ligue, suite à la fusion de la BAA et de la National Basketball League. La première saison de la franchise en NBA est une des pires saisons des Celtics, avec un bilan de 22 victoires pour 46 défaites[10]. Les dettes s'élèvent à près d'un demi-million de dollars après cette nouvelle saison ratée[10].
L’arrivée de Red Auerbach au poste d'entraîneur principal change la donne de manière spectaculaire. Pour sa première saison avec la franchise, Auerbach améliore le bilan de la franchise pour terminer avec 39 victoires et 30 défaites[11]. Ed Macauley marque 20,4 points de moyenne[12] et les Celtics se qualifient pour les playoffs pour la première fois. Dès le premier tour, Boston est éliminé par les Knicks de New York[13],[14] en deux matches (83-69 et 92-78). Un des premiers joueurs majeurs à rejoindre les Celtics est Bob Cousy malgré le refus d’Auerbach de le drafter[11]. Cousy débute en NBA sous le maillot des Chicago Stags mais, à la liquidation de la franchise, il est récupéré par Boston lors de la draft de dispersion. Il devient une des pierres angulaires des premiers succès des Celtics et entretient une relation excellente avec Auerbach. Bob Cousy est rejoint par Bill Sharman lors de la saison 1951-1952, formant une paire complémentaire et efficace[15]. Les Celtics jouent pour la première fois de son histoire les playoffs en 1953 avec un bilan de 46 victoires pour 25 défaites puis battent les Nationals de Syracuse au premier tour des séries éliminatoires[16]. En finale de division, les Knicks emportent la série par trois victoires à une pour Boston[17]. Syracuse prend sa revanche en éliminant les Celtics de Boston trois saisons consécutives entre 1954 et 1956[18] : en finale de la division Est en 1954 par 2 victoires à 0[19] et 1955 sur le score de 3 victoires à 1[20] et en demi-finale en 1956 avec 2 victoires contre 1 seule pour les Celtics[21].
Dynastie (1956-1969) [modifier]
En 1956, les Celtics obtiennent les droits de Bill Russell, une recrue prometteur. Le joueur marque la franchise pour les dix années suivant son arrivée. Les Celtics terminent la saison 1956-1957 avec 44 victoires en 72 matchs puis éliminent Syracuse pour atteindre pour la première fois la finale de la division[22]. Composée de Cousy, Heinsohn et surtout conduit par Russell, l'équipe des Celtics va jusqu'en finale NBA. Boston est opposé aux St-Louis Hawks[22]. Après six rencontres, les deux équipes sont à égalité avec trois victoires chacune[22]. Bien aidée par les 32 rebonds de Russell et les 37 points de Heinsohn, la franchise des Celtics gagne la partie décisive 125 à 123 après deux prolongations et remporte son premier championnat NBA[22].
La saison suivante, les blessures de Loscutoff tôt dans la saison et surtout du MVP Bill Russell lors du troisième match de la finale empêche la franchise de réaliser le doublé[23]. Malgré qu'ils terminent la saison régulière avec 49 victoires pour 23 défaites, ce qui consistue alors le record de la NBA[23], les Celtics de Boston échouent en finale NBA contre les Hawks qui prennent leur revanche en six manches. Malgré ce revers, l’acquisition la même année de K.C. Jones promet un futur rayonnant du côté de Boston.
En 1959, les Celtics de Boston continuent sur la lancée des deux précédentes saisons et battent de nombreux records NBA. Bob Cousy est le meilleur passeur du championnat, Bill Russell le meilleur aux rebonds et tous deux sont dans les quinze meilleurs marqueurs cette saison-là avec Sharman et Heinsohn[24]. En finale de division, Boston domine Syracuse au terme de sept matchs. L'adversaire de la finale NBA 1959 est les Lakers de Minneapolis[24]. Cette finale est le début de la rivalité entre les deux franchises. La finale est largement dominée par les Celtics de Boston qui remportent la finale 4 matchs à 0[24].
Avec Russell et Jones, la saison suivante s'annonce tout aussi réussie pour les Celtics qui battent à nouveau le record de la NBA avec 59 victoires en 75 rencontres de saison régulière[25]. En finale de la conférence Est, Boston affronte et bat la franchise de Philadelphie, emmenée par Wilt Chamberlain. La franchise du Massachusetts remporte son deuxième titre en dominant les Minneapolis Lakers sur le score de quatre victoires à zéro. Cette victoire marque le début de l’hégémonie des Celtics.
L'effectif de la saison 1960-1961 est considéré comme l'un des meilleurs de l'histoire. L'équipe type est composée de Russell, Loscutoff, Heinsohn, Cousy et Sharman. Le banc est consistué de bons joueurs ; Ramsey, Sam Jones et K.C. Jones sont des futurs joueurs choisis au Hall of Fame. Après avoir terminé la saison régulière avec un bilan de 57 victoires pour 22 défaites, les Celtics battent Syracuse en cinq matchs lors de la finale de la conférence Est. En finale, les Hawks de St Louis subissent à leur tour la défaite contre les Celtics qui n'ont besoin que de cinq rencontres pour remporter son deuxième titre consécutif.
En 1967, les Celtics sont éliminés en finale de conférence par les Philadelphia 76ers. L’équipe vieillissante remporte néanmoins le titre en 1968 et 1969, à nouveau face aux Lakers. Dans la foulée, Russell décide de mettre un terme à sa carrière. Cette date marque la fin d’une dynastie verte et blanche qui aura amené onze titres NBA à Boston. Parmi les autres joueurs importants ayant participé à cette aventure, il faut surtout retenir Sam Jones, John Havlicek et Tom Heinsohn. La conquête de huit titres d’affilée est une performance qui n’a encore jamais été égalée dans aucun sport américain.
Chutes et retour au sommet (1970-1979) [modifier]
À partir de 1970, les Celtics de Boston entrent dans une phase de reconstruction après avoir dominé la ligue pendant plus d’une décennie. Avec Tom Heinsohn comme nouvel entraîneur principal, la première saison des Celtics après le départ de Bill Russell et Sam Jones est un échec. La franchise obtient un bilan négatif pour la première fois depuis 1950 avec 34 victoires pour 48 défaites et rate les playoffs. John Havlicek est le seul à être à la hauteur des atteintes des supporters[26] qui désertent le Garden[27]. L'équipe est devenue la risée de nombreux supporters dont les équipes furent battues année après année par les Celtics[28].
Cette mauvaise place en championnat permet à Boston d'avoir un des premiers choix pour recruter la saison suivante. Auerbach choisit Don Chaney qui se voit offrir du temps de jeu, tout comme Jo Jo White, recruté après le onzième titre[29]. Recruté en quatrième choix de la draft 1960, Dave Cowens est également un renfort important. Le bilan de la franchise s'améliore lentement, il a fallu attendre cinq saisons pour retrouver Boston au sommet de la hierarchie. Paul Silas arrive alors dans l'effectif des Celtics en échange de Charlie Scotts. Sous la houlette de Dave Cowens, Paul Silas et Jo Jo White, Boston est de retour au sommet entre 1973 et 1976.
Lors de la saison 1972-1973, Boston est battu en finale de conférence par les Knicks de New York après avoir terminé avec un bilan de 56 victoires pour 26 défaites. La franchise des C's se défait des Buffalo Braves en six matchs et se retrouve en finale de conférence. Bien que les Knicks mènent la série trois victoires à une, ils sont poussés par les Celtics à disputer un match décisif au Garden. Pour la première fois de son histoire, Boston perd un septième et dernier match, sur le score de 94 à 78.
Les Celtics remportent deux nouveaux titres face respectivement aux Bucks de Milwaukee et aux Suns de Phoenix. La finale de la saison 1974 se dispute entre Boston et Milwaukee. Les Bucks, qui posèdent l'avantage du terrain, ont alors dans leurs rangs Abdul-Jabbar. Les Celtics mènent la série trois victoires à deux au moment de retourner à Boston. Après deux prolongations, les Bucks remportent le sixième match 102 à 101[30]. Le score est seulement de 4 à 4 après cinq minutes de jeu lors de ce sixième[31]. Le septième match est, comme les six précédents, très défensif. Les 28 points et 14 rebonds de Cowens se révèle déterminant pour les Celtics qui remportent le match 102 à 87 et redeviennent champions.
La finale 1976 donne lieu à un des plus grands matches de l’histoire de la NBA. Alors à deux manches partout, les Suns se déplacent au Boston Garden, l’antre des Celtics. Ces derniers, coachés par Tommy Heinsohn, ont recours à trois prolongations pour l’emporter, marquant une première dans l’histoire de la ligue. Après la victoire de 1976, les Celtics entrent à nouveau dans une phase de reconstruction et ne participent pas aux séries éliminatoires durant les deux saisons suivantes.
Boston recrute Norm Cook qui n'apporte rien à l'équipe, Sidney Wicks arrive depuis Portland et Silas est échangé contre Curtis Rowe. Après une saison honorable et une victoire au premier tour des play-offs contre San Antonio, les Celtics de Boston s'inclinent après sept rencontres contre Philadelphie[32]. Les deux saisons suivantes sont parmi les pires de l'histoire de la franchise. Boston termine la saison régulière avec deux bilans négatifs, 32 victoires pour 50 défaites puis 29 victoires pour 53 défaites, ratant les séries éliminatoires. De plus, le nouveau propriétaire de la franchise, John Y. Brown réalise sans l'accord de Red Auerbach des échanges. Il offre notamment trois premiers tours de draft aux Knicks en échange de Bob McAdoo et donne Jo Jo White à Golden State contre un choix de draft[33]. Auerbach le force à quitter le club[34] qui paie cher les erreurs de Brown en terminant la saison avec seulement 29 victoires en 82 rencontres.
Années Bird (1980-1992) [modifier]
Après deux ans de disette, Auerbach profite du sixième choix de la draft 1978 pour sélectionner Larry Bird. Ce dernier choisit d’honorer son ultime année universitaire avant de faire le grand saut vers la NBA. Bird est incorporé dans l’effectif des Celtics à l’orée de la saison 1979-80 durant laquelle il mène l’équipe dans les catégories de points, rebonds et interceptions. Ses performances lui valent l’honneur d’être élu meilleur débutant de l’année en NBA. La saison suivante, Kevin McHale et Robert Parish arrivent à Boston, le premier via la draft et le suivant inclus dans un échange. Avec ces trois futurs membres du Basketball Hall of Fame, les Celtics redeviennent une des équipes phares de la NBA. Seulement deux ans après l’arrivée de Bird, Boston retrouve le haut des classements et remporte un nouveau titre sous les ordres de Bill Fitch.
K.C. Jones prend les commandes de l’équipe à la suite de Fitch. Durant les deux saisons suivantes, les résultats sont excellents mais Boston ne parvient pas à conquérir un nouveau trophée de champion. Au cours de cette période, de nouveaux visages intègrent la franchise comme Danny Ainge, Dennis Johnson et M.L. Carr. En 1984, les Celtics remonte un score de deux victoires à une pour battre les Lakers de Los Angeles en finale. C’est le 15e titre de la franchise du Massachusetts. Bird, quant à lui, redécouvre une rivalité née bien plus tôt en université face à l’ancien de Michigan State, Magic Johnson. En 1985, les deux franchises se retrouvent en finale mais cette fois les Lakers ramènent le trophée en Californie. Durant l’intersaison, Bill Walton arrive en provenance des Los Angeles Clippers. Walton est à l’époque une star de la ligue pour ses anciennes performances avec les Portland Trailblazers bien que des blessures à répétition l’empêchent de briller à sa juste valeur. Son incorporation dans l’effectif fait des Celtics une des équipes les plus fortes de l’histoire de la NBA et celle-ci est sacrée en 1986 face aux Houston Rockets d’Hakeem Olajuwon et Ralph Sampson.
À l’été 1987, K.C. Jones achève un cycle de quatre ans durant lequel il a conduit les Celtics à quatre finales consécutives tandis que Bill Walton, rattrapé par les blessures, met un terme à sa carrière. Les Celtics restent performants jusqu’à la fin des années 1980 sans toutefois retrouver le sommet de la hiérarchie. En 1986, Boston drafte Len Bias, un jeune joueur sur qui la franchise fonde beaucoup d’espoirs. Son énorme potentiel doit en effet l’amener à assurer l’avenir d’une équipe vieillissante. Malheureusement, Bias décède d’une overdose la nuit suivant la draft après avoir pris de la cocaïne au cours d’une fête. Cet évènement tragique marque le début d’une série de coups durs pour Boston.
Tragédie et déclin (1993-2003) [modifier]
Des problèmes de dos poussent Larry Bird à s’asseoir de plus en plus souvent sur le banc aux côtés de Mc Hale et Parish. En 1992, l’équipe remporte le titre de la division atlantique, une performance qu’elle ne réitérera qu’en 2004-2005. Après 13 années de bons et loyaux services, Bird se retire. Le jeune Reggie Lewis, alors considéré comme son successeur naturel, devient le leader des Celtics. En 1995, l’équipe quitte le Boston Garden pour emménager au Fleet Center, par la suite renommé TD Banknorth Garden.
Durant un match de play-offs face aux Hornets de Charlotte, Lewis est pris d’un malaise. Des examens complémentaires révèlent des problèmes cardiaques mais les médecins lui donnent le feu vert pour revenir sur les parquets. Il décède d’une attaque cardiaque à l’intersaison. La franchise lui rendra hommage en retirant son numéro de maillot la saison suivante.
L’ancien joueur M. L. Carr devient manager et profite de la draft pour intégrer des jeunes joueurs comme Eric Montross et Eric Williams. Après avoir viré le coach, il prend lui-même les rênes de l’équipe. Durant les années suivantes, les Celtics se montreront décevants, n’atteignant les séries éliminatoires qu’à une seule reprise.
L’organigramme de la franchise est remis à plat et Rick Pitino devient à la fois président, manager et coach, pour un salaire record à l'époque. Pitino est alors connu pour avoir amené l’université du Kentucky au titre NCAA et avoir coaché les Knicks de New York quelques années plus tôt. Mais il ne se montre pas à la hauteur des attentes. Malgré ses efforts pour recruter de jeunes joueurs talentueux, notamment issus de son ancienne équipe de Kentucky (Delk, Walker, Mercer ou McCarty passeront à Boston pendant la période Pitino), les Celtics réalisent en 1996-97 la pire saison de l’histoire de la franchise en ne remportant que 15 rencontres. Bien qu’ayant terminé au dernier rang de la ligue, les Celtics n’obtiennent pas le premier choix de la draft qui permet aux San Antonio Spurs de récupérer Tim Duncan. Boston choisit néanmoins Chauncey Billups et Ron Mercer en 3e et 6e position pour les associer à Antoine Walker qui sort d’une bonne première saison en NBA. Les deux recrues n’apporteront pas le coup de pouce attendu et prendront rapidement le large contrairement à Paul Pierce, drafté en 1998.
Pitino démissionne en 2001, laissant l’équipe dans les mains de Jim O'Brien et Chris Wallace au poste de manager. Bien que Wallace profite mal des 3 premiers tours de draft que possède la franchise, Paul Pierce se convertit en un des meilleurs joueurs de la ligue. Il conduit les Celtics en séries éliminatoire pour la première fois depuis 1995. Seuls les Nets du New Jersey auront raison de Boston en finale de conférence. En 2003, la franchise change de propriétaire.
Tentatives de reconstruction (2003-2006) [modifier]
Pendant la saison 2002-2003, Danny Ainge est appelé pour prendre la place de Chris Wallace. Arrivé avec la conviction que l’équipe a besoin de renouveau, il se lance dans une politique d’échanges dont Antoine Walker est le premier à faire les frais. Accompagné par Tony Delk, il prend la direction de Dallas durant l’été 2003. Parmi les nouveaux visages, on peut citer Ricky Davis, Mark Blount et Raef LaFrentz. En cours de saison, John Carroll remplace Jim O’Brien et les Celtics atteignent les séries éliminatoires dont ils sont éliminés au premier tour. Ainge est alors très critiqué pour avoir démantelé une équipe d’avenir, ce qui ne l’empêche pas de poursuivre la reconstruction en draftant Marcus Banks, Al Jefferson, Kendrick Perkins et Delonte West. Il recrute également les vétérans Gary Payton et Rick Fox en provenance des Lakers. Fox prend sa retraite avant de jouer le moindre match sous le maillot vert. Les Celtics présentent alors une équipe mêlant talents en devenir et solides vétérans sous les ordres de Doc Rivers. À l’hiver 2005, Antoine Walker retrouve la franchise de ses débuts pendant que Payton prend la direction d’Atlanta. L’équipe retrouve un niveau digne de son passé, remporte son premier titre de la division atlantique depuis 1992 mais est éliminée précocement en séries éliminatoires par les Pacers de l'Indiana . Un échange incluant de nombreuses franchises envoie Walker à Miami. Les Celtics en profitent pour alléger leur masse salariale. De nouveau jeunes joueurs débarquent alors à Boston parmi lesquels Gerald Green, Ryan Gomes et Orien Greene.
Durant la saison 2005-06, Ainge décide d’échanger Davis, Blount et Banks contre Wally Szczerbiak et Michael Olowokandi en provenance du Minnesota. Alors que Paul Pierce réalise la meilleure saison de sa carrière, les Celtics ne parviennent pas à décoller. Leur bilan final de 33 victoires pour 49 défaites les place en 11e position de la Conférence Est à 7 victoires de la dernière franchise qualifiée pour les phases finales. La saison suivante, de nombreuses blessures viennent perturber les performances des Celtics qui terminent avec le deuxième pire bilan de la NBA avec 24 victoires pour 58 défaites. Au mois de janvier, ils enchaînent même une série de 18 défaites consécutives, la pire de l'histoire de la franchise. Malgré ces mauvais résultats, le contrat de l'entraîneur, Doc Rivers, qui devait se conclure à l'issue de la saison 2008, est prolongé d'une année, avec des conditions financières dépendant de l'avancée en playoffs en 2009[35].
Retour des succès (2007- ) [modifier]
Lors de la draft 2007, ils sélectionnent Jeff Green en position 5 pour l'échanger immédiatement en compagnie de Delonte West et Wally Szczerbiak contre Ray Allen et les droits du choix 35 de la même draft Glen Davis des SuperSonics de Seattle.
Le 31 juillet 2007, Les Celtics font signer l'ailier-fort multiple all-star Kevin Garnett et perdent 5 de leurs joueurs, Al Jefferson, Ryan Gomes, Gerald Green, Sebastian Telfair et un tour au repêchage. Les Celtics sont bâtis autour des trois principaux joueurs : Ray Allen, Paul Pierce et Kevin Garnett surnommé le Big Three.
L'année suivante l'arrivée de Garnett et d'Allen, les Celtics sont la meilleure équipe en saison régulière avec 66 victoires pour 16 défaites.
Au premier tour des play-off, ils ont joué contre les Hawks et ont gagné 4-3. Au deuxième tour, ils ont rencontré les Cavaliers de LeBron James et ont aussi gagné 4-3. Lors de ces deux premiers tours, ils ont à chaque fois gagné les 4 matchs chez eux (puisqu'ils avaient l'avantage du terrain) et ont perdu les 3 matchs en déplacement. En finale de conférence, les Pistons ont gagné le game 2 mais les Celtics ont gagné les 1 et 5 chez eux et les 3 et 6 en déplacement.
Les Celtics remportent un nouveau titre NBA le 17 juin 2008 en battant les Lakers (4-2) après 22 années de disette. Paul Pierce est élu MVP de cette finale.
Le 23 décembre 2008, Les Celtics, réalisent le meilleur démarrage de saison de l'histoire de la NBA, en effet au bout de 29 matchs disputés, ils en ont remporté 27, battant du même coup le record de victoires consécutives de la franchise (19), demeurant néanmoins loin des 33 victoires consécutives des Lakers de Los Angeles lors de la saison 1972.
Après une bonne saison 2008-2009 finie sur un bilan de 62V - 2OD, les Celtics échouent en demi-finales de conférences en grande partie à cause de l'absence sur blessure de Kevin Garnett. Kevin Garnett promet de revenir et de gagner les deux prochains titres avec les Celtics.
Lors de la saison 2009-2010, les Celtics ont un peu plus de mal en saison régulière néanmoins terminée sur un bilan de 54V - 28D, beaucoup les disent vieillissant et ils ne font plus partie des favoris. Mais à la surprise générale, ils atteignent les finales NBA pour la deuxième fois en 3 ans après avoir battus les Heat de Miami, les Cavaliers de LeBron James grands favoris de la Conférence Est et les Magic d'Orlando. Ils retrouvent les Lakers de Los Angeles pour une finale encore une fois pleine de rivalité mais ils perdent au bout de 7 matchs historique et très défensifs face aux Angelinos.
Durant l'été 2010, ils recrutent Shaquille O'Neal. Cette légende vivante, ancien de la franchise rivale historique des Lakers de Los Angeles et ancien coéquipier de LeBron James aux Cavaliers de Cleveland, alors en fin de carrière est à la recherche d'un nouveau défi sportif lui permettant d'obtenir sa cinquième bague de champion. Acceptant un effort sur son salaire, il palie la retraite de Rasheed Wallace et la longue période d'indisponibilité de Kendrick Perkins.
Palmarès [modifier]
La franchise des Celtics de Boston est la plus titrée de l'histoire de la NBA avec 17 titres de championne du championnat de basket-ball américain. Les Celtics n'ont perdu qu'à quatre reprises en finale du championnat, terminant à 21 reprises champions de la conférence Est. La liste qui suit est le palmarès complet des Celtics de Boston :
- Champion NBA (17) : 1957, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1968, 1969, 1974, 1976, 1981, 1984, 1986, 2008.
- Champion de la Conférence Est (21) : 1957, 1958, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1966, 1968, 1969, 1974, 1976, 1981, 1984, 1985, 1986, 1987, 2008, 2010.
- Champion de Division (28) : 1957, 1958, 1959, 1960, 1961, 1962, 1963, 1964, 1965, 1972, 1973, 1974, 1975, 1976, 1980, 1981, 1982, 1984, 1985, 1986, 1987, 1988, 1991, 1992, 2005, 2008, 2009, 2010.
Effectif actuel [modifier]
Boston Celtics Effectif actuel |
||||
---|---|---|---|---|
Entraîneur : Doc Rivers | ||||
Arrière | 20 | Ray Allen | (University of Connecticut) | |
Arrière | 7 | Marquis Daniels | (Auburn) | |
Ailier fort / Pivot | 11 | Glen Davis | (LSU) | |
Pivot | ? | Semih Erden (R) | (Clifton J. Ozen HS, Texas) | |
Ailier fort | 5 | Kevin Garnett | (Farragut Academy HS, Illinois) | |
Pivot | ? | Jermaine O'Neal | (Eau Claire) | |
Pivot | 36 | Shaquille O'Neal | (Louisiana State University) | |
Pivot | 43 | Kendrick Perkins | (Clifton J. Ozen HS, Texas) | |
Ailier / Arrière | 34 | Paul Pierce (C) | (Kansas) | |
Meneur | 4 | Nate Robinson | (Washington) | |
Meneur | 9 | Rajon Rondo | (Kentucky) | |
Ailier Fort / Pivot | 30 | Rasheed Wallace | (North Carolina) | |
Légende : (C) - Capitaine (AL) - Agent libre (R) - Rookie (ou Recrue) |
Personalités emblématiques [modifier]
Joueurs [modifier]
Place | Nom du joueur | Pays | Points |
---|---|---|---|
1. | John Havlicek | États-Unis | 26 395 |
2. | Larry Bird | États-Unis | 21 791 |
3. | Paul Pierce[Note 2] | États-Unis | 19 899 |
4. | Robert Parish | États-Unis | 18 245 |
5. | Kevin McHale | États-Unis | 17 335 |
6. | Bob Cousy | États-Unis | 16 955 |
7. | Sam Jones | États-Unis | 15 411 |
8. | Bill Russell | États-Unis | 14 522 |
9. | Dave Cowens | États-Unis | 13 192 |
10. | Jo Jo White | États-Unis | 13 188 |
Dernière mise à jour : le 15 avril 2010 |
La constitution de la première équipe championne NBA des Celtics de Boston se fait au fil des années. À la tête de la franchise, Walter Brown et Red Auerbach recrutent d'abord Bob Cousy en 1950. La vitesse de Cousy devient une arme importante pour le jeu offensif des Celtics. Il est élu meilleur joueur lors de la saison 1956-1957, celle du premier titre de la franchise de Boston. Une à deux années plus tard, Bill Sharman arrive dans l'équipe. Il est rejoint par Franck Ramsey, choisi au premier tour de la draft en 1953, qui arrive aux Celtics l'année suivante[18]. Lors de la saison NBA 1954-1955, l'introduction de la limite de 24 secondes par possession modifie le jeu, et les Celtics de Boston doivent recruter un intérieur de poids[36]. Après de longues négociations, Walter Brown obtient en 1956 les droits NBA de Bill Russell[37]. Son impact défensif change le style de jeu de l'équipe. Russell prend en moyenne 24 rebonds par match lors des séries éliminatoires amenant le premier titre aux Celtics[38]. Élu à cinq reprises meilleur joueur de la NBA, il est l'un des principaux artisans de la dynastie des Celtics. Tom Heinsohn réalise un remarquable travail dès sa saison comme recrue en 1956-1957, terminant même meilleur marqueur de points pendant les play-offs[38].
Entraîneurs [modifier]
Le premier entraîneur principal des Celtics de Boston est Honey Russell. Également entraîneur de l'équipe de baseball de Rutland, Walter Brown lui autorise à finir la saison de baseball avant de rejoindre la franchise pour le camp d'entraînement en octobre[3]. Pendant son absence, les équipes rivales des Celtics recrutent les meilleurs joueurs[3]. Il est démis de ses fonctions en 1948.
Doggie Julian est le deuxième entraîneur principal des Celtics de Boston.
Le troisième est Red Auerbach qui accède au poste en 1950 à l'âge de 32 ans[11].
Bill Russell est le premier entraîneur principal de couleur noire tous sports professionnels américains confondus[39].
Nom | Début | Fin | Saisons | Saison régulière | Playoffs | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
V | D | PCT | M | V | D | PCT | M | ||||
John Russell | Création | 1948 | 2 | 42 | 66 | .389 | 108 | 1 | 2 | .333 | 3 |
Doggie Julian | 11 avril 1948 | 1950 | 2 | 47 | 81 | .367 | 128 | – | – | – | – |
Red Auerbach | 27 avril 1950 | 1966 | 16 | 795 | 397 | .667 | 1192 | 90 | 58 | .608 | 148 |
Bill Russell | 1966 | 1969 | 3 | 162 | 83 | .661 | 245 | 28 | 18 | .609 | 46 |
Tom Heinsohn | 1969 | 3 janvier 1978 | 9 | 427 | 263 | .619 | 690 | 47 | 33 | .588 | 80 |
Tom Sanders | 3 janvier 1978 | novembre 1978 | 2 | 23 | 39 | .371 | 62 | – | – | – | – |
Dave Cowens | novembre 1978 | 1979 | 1 | 27 | 41 | .397 | 68 | – | – | – | – |
Bill Fitch | 23 mai 1979 | 27 mai 1983 | 4 | 242 | 86 | .738 | 328 | 26 | 19 | .578 | 45 |
K.C. Jones | 7 juin 1983 | 1988 | 5 | 308 | 102 | .751 | 410 | 65 | 37 | .637 | 102 |
Jimmy Rodgers | 1988 | 8 mai 1990 | 2 | 94 | 70 | .573 | 164 | 2 | 6 | .250 | 8 |
Chris Ford | 12 juin 1990 | 17 mai 1995 | 5 | 222 | 188 | .541 | 410 | 13 | 16 | .448 | 29 |
M.L. Carr | 20 juin 1995 | 30 avril 1997 | 2 | 48 | 116 | .293 | 164 | – | – | – | – |
Rick Pitino | 8 mai 1997 | 8 janvier 2001 | 4 | 102 | 146 | .411 | 248 | – | – | – | – |
Jim O'Brien | 8 janvier 2001 | 27 janvier 2004 | 4 | 139 | 119 | .539 | 258 | 13 | 13 | .500 | 26 |
John Carroll | 27 janvier 2004 | 2004 | 1 | 14 | 22 | .389 | 36 | 0 | 4 | .000 | 4 |
Doc Rivers | 29 avril 2004 | Aujourd'hui | 6 | 280 | 212 | .569 | 492 | 38 | 27 | .584 | 65 |
Maillots retirés [modifier]
Les maillots retirés de la franchise de Boston sont les suivants[40] :
Robert Parish, C, 1980-1994 |
Walter A. Brown, fondateur de la franchise, propriétaire, 1946-1964 |
Red Auerbach, entraîneur, 1950-1966, directeur 1950-2006 |
Dennis Johnson, G, 1983-1990 |
Bill Russell, C, 1956-1969, entraîneur, 1966-1969 |
Jo Jo White, G, 1969-1979 |
Tom Heinsohn, F, 1956-1965, entraîneur, 1969-1978 |
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Satch Sanders, F, 1960-1973 |
John Havlicek, F, 1962-1978 |
Dave Cowens, C, 1970-1980, entraîneur, 1978-1979 |
Don Nelson, F, 1965-1976 |
Bill Sharman, G, 1951-1961 |
Ed Macauley, C, 1950-1956 |
Frank Ramsey, F, 1954-1964 |
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K.C. Jones, G, 1958-1967, entraîneur, 1983-1988 |
Cedric Maxwell, F, 1977-1985 |
Kevin McHale, F, 1980-1993 |
Larry Bird, F, 1979-1992 |
Reggie Lewis, G, 1987-1993 |
Politique de recrutement [modifier]
En 1950, les Celtics deviennent la première franchise à recruter un joueur afro-américain en faisant signer Chuck Cooper[41]. La même année, Bob Cousy est recruté pour 10 000 dollars[42]. La recrutement pour la saison 1956 se révèle exceptionnelle pour les Celtics de Boston. Ils recrutent Bill Russell qui signe son premier contrat avec la franchise, dont Walter Brown est alors propriétaire, pour 19 500 dollars[43]. La deuxième recrue est Tom Heinsohn et le troisième K.C. Jones, qui n'arrive qu'en 1958, tous futurs joueurs du Hall of Fame, sont eux aussi arrivés dans l'équipe en 1956[44].
Larry Bird signe un contrat de 650 000 dollars lors de son arrivée dans la franchise de Boston[42].
Parquet [modifier]
Lors de sa première saison en BAA, les Celtics de Boston jouent sept de ses trente rencontres à domicile dans la Boston Arena à cause d'évènement dans la salle habituelle de la franchise : le Boston Garden[6]. Lors du premier match à domicile, le concert de Gene Autry occupe la salle du Garden, les Celtics jouent à la Boston Arena[6]. Ils disputent leur première rencontre au Boston Garden le 16 novembre 1946 lors d'une victoire contre Toronto Huskies sur le score de 53 à 49[6].
Le Boston Garden est l'une des plus anciennes salles de NBA. Non créée pour le basket-ball, l'enceinte est connue pour la difficulté à voir la rencontre depuis les tribunes, seulement 20% des spectateurs ont une vue dégagée[45]. La capacité de la salle est de 14 890 spectateurs[45]. Au plafond, les seize bannière de champions NBA sont ajoutées au fur et à mesure, s'ajoutant aux 25 drapeaux des Bruins de Boston représentant les cinq Coupes Stanley remportées et les titres de champion de division[45]. Il y a également des bannières blanches divisées en huit représentant les numéros retirés[46]. Après 1980, la salle est pleine à toutes les rencontres disputées par les Celtics de Boston[47]. À domicile, les Celtics de Boston ont réussit à remporter 40 rencontres pour une seule défaite lors de la saison 1985-1986[48].
Couleurs et symboles [modifier]
À la fin des années 1960, le terme « Celtics pride » rentre dans la culture populaire[49].
Logos [modifier]
Maillots [modifier]
Depuis la création du club en 1946, les maillots du club sont blancs à domicile et vert à l'extérieur. Le mot « Celtics » et le numéro du joueur sont les deux autres symboles présents sur les maillots des joueurs. Le nom des joueurs sur les maillots apparaissent pendant la saison 1972-1973[50].
Lors de la saison 2005-2006, des jeux de maillots alternatifs apparaissent pour la franchise des Celtics de Boston. Un maillot vert et noir avec le mot « Boston » à la place de « Celtics ».
Soutien et image [modifier]
Popularité [modifier]
Les Celtics de Boston sont l'une des franchises les plus supportées dans le monde de nos jours mais également une des plus détestées dans l'histoire de la NBA. La réussite du club dans les années 1960 puis 1980 attirent les critiques de ses adversaires. Les joueurs des Celtics de Boston sont souvent critiqués pour leur arrogance et leur excès de parole sur le terrain, notamment envers les arbitres.
Affluence [modifier]
L'affluence est d'abord très faible. Lors de la première saison d'Auerbach comme entraîneur de la franchise, environ 2 000 spectateurs sont présents à chaque match en moyenne[13]. Depuis l'époque de Larry Bird, la salle des Celtics de Boston est toujours pleine.
Rivalités [modifier]
Rivalités au niveau régional [modifier]
Au niveau régional, les Celtics de Boston ont une rivalité particulière avec les Knicks de New York et les 76ers de Philadelphie.
Rivalités au niveau national [modifier]
Le rival historique des Celtics de Boston est les Lakers de Los Angeles. Cette rivalité commence lors de la finale NBA de la saison 1959-1960 lorsque les Celtics remportent la finale NBA en battant les Lakers par quatre victoires à zéro, une première dans l'histoire du championnat. Durant les années suivantes, Boston rencontre les Lakers d’Elgin Baylor et Jerry West à six reprises en finale du championnat, faisant naître ce qui reste encore aujourd’hui comme la rivalité la plus emblématique de la NBA.
Relation avec les médias [modifier]
Lors de la série de huit championnats remportés de suite, l'équipe de basket-ball de Boston n'est pas très suivie par les médias qui se contentent de relater les matchs des séries éliminatoires de fin de saison. Après la chute sportive des Celtics au début des années 1970, les médias se font plus présent et suivent attentivement la progression de l'équipe lors de son retour en 1974 puis lors des deux nouveaux titres. Les journaux locaux suivent alors l'équipe à domicile et à l'extérieur[51]. Lors du sixième match de la finale 1974, 39 millions de spectateurs regardent la rencontre à la télévision[31].
Les Celtics dans la culture populaire [modifier]
Au deuxième plan les premières années après sa création, la franchise des Celtics de Boston a de plus en plus d'impact sur la culture de la ville et du pays. Considéré comme un modèle sportif, l'équipe donne une bonne image de la ville dans tous le pays dans les années 1960 et incarne la réussite.
Les Celtics contributent à la lutte contre le racisme. Première franchise à recruter un joueur noir, les Celtics de Boston sont également les premiers à aligner une équipe composée de cinq joueurs noirs : Bill Russell, Sam Jones, K.C. Jones, Tom Sanders et Willie Naulls. Cependant, l'effectif reste longtemps à majorité blanche.
Les Celtics sont éclipsés par l'équipe de baseball des Red Sox et par l'équipe de hockey des Bruins[3].
Notes [modifier]
- Détroit, Toronto, Cleveland et Pittsburgh. Le calendrier de la BAA passe de 60 matchs à 48 rencontres après le retrait des équipes de
- Joueur évoluant toujours dans la franchise.
- Le numéro 18 de Loscutoff a été retiré mais gardé actif pour Dave Cowens. Pour ne pas retirer 2 maillots numéro 18, les Celtics ont accroché une bannière reprenant les lettres "LOSCY" pour honorer Loscutoff.