Les Celtics avaient pourtant bien commencé mais petit à petit, ils ont été dominés par les Bucks pour finalement s’incliner en prolongation (94-99). Sans imagination, souvent statique, Boston s’en est remis à son capitaine Paul Pierce pour faire la différence, mais il était trop seul.

Trop seul, face à des Bucks emmenés par un énorme Larry Sanders et une paire d’arrières pas toujours propre dans son jeu mais qui n’a peur de rien et qui apporte toujours dans les moments importants.

MVP

Larry Sanders. Le pivot remplaçant des Bucks aime les Celtics. Le 1er décembre, il avait déjà réalisé un énorme match dans un victoire contre Boston. Trois semaines plus tard, il récidive avec son record au rebond avec 20 prises ! Il ajoute 17 pts, 3 passes, 2 interceptions et un contre. Surtout c’est lui, par sa présence, sa défense, sa dureté qui a permis aux Bucks de revenir petit à petit dans la rencontre. Son impact en prolongation a été décisif : 4 pts et 3 rebonds. Et si Kevin Garnett termine le match à 6/22 au shoot pour la 6ème fois seulement de sa carrière, il y est pour quelque chose.

LE FAIT DE JEU

Le 3 pts de Paul Pierce pour aller en prolongation. Les Celtics, complètement moribonds en quatrième quart temps, ont été sauvés par Pierce qui a sonné la révolte dans les ultimes secondes. Son 3 pts pour égaliser aurait pu, aurait dû même, insuffler un nouvel élan pour les Celtics, afin d’enchaîner le plus fort possible sur la prolongation. Mais ce sont les Bucks qui ont maîtrisé la prolongation, preuve que Boston n’a fait que réagir et que les Bucks sont restés sereins.

LA STAT

Les rebonds. Ce n’est pas le point fort de Boston, mais cela n’est pas un problème quand les Celtics sont adroits. Dans le cas contraire, comme lors de ce match (38 %), c’est plus problématique. Les Celtics ont été dominés dans ce secteur (57 à 44) et c’est Paul Pierce, l’ailier qui termine meilleur rebondeur des C’s avec 12 rebonds. Une statistique symptomatique du match de Boston.

LA SATISFACTION

Paul Pierce. The Truth est en forme. Après un carton à 40 pts contre Cleveland, il a continué sur sa lancée avec l’un de ses meilleurs matches de la saison : 35 pts (13/23), 12 rebonds, 5 passes et 3 interceptions. Sans lui, Boston n’aurait pas joué la prolongation et Pierce a été le seul Celtic a la hauteur dans ce match.

LE BIDE

Jason Terry. Le sixième homme des Celtics n’avait pas connu une telle maladresse depuis 2002. Terry n’a marqué qu’un shoot sur 14 tentatives ! Dont un vilain 1/8 à 3 pts. Cette maladresse a bien entendu handicapé les Celtics en manque d’efficacité à 3 pts, sauf avec Paul Pierce (3/6). Plus que cela, elle traduit l’incapacité des Celtics a créer du mouvement. En quatrième quart temps, le jeu des Celtics était statistique comme jamais. Un joueur comme Terry a besoin d’espace et de rythme, tout ce qui a manqué à Boston en attaque.

A PART CA

Les Celtics ont peut être perdu Jeff Green pour quelque temps. l’ailier s’est mangé un coup de coude dans l’oeil après une bataille au rebond avec Ersan Ilyasova en fin de prolongation… La ligne arrière des Bucks, bien que maladroite, est très complète, voire proche du triple double. Ellis compile 27 pts (9/21), 7 rebonds et 5 passes. Jennings marque 12 pts (4/11) mais prend 11 rebonds et donne 8 passes… Milwaukee en a terminé avec Boston et remporte la série de la saison régulière avec 3 victoires en 4 matches.