Ray Allen bientôt sacré roi du 3-points ?

Chaque saison, les joueurs du calibre Ray Allen marquent un peu plus l’histoire de leur empreinte. Une fois leurs carrières terminées, il nous reste deux choses : les souvenirs évidemment, et les chiffres. C’est justement ce deuxième aspect qui nous intéresse ici.

Cette saison, Ray Ray a l’occasion de réaliser un véritable exploit : celui de dépasser Reggie Miller au nombre de 3-points inscrits dans une carrière, ce qui ferait tout simplement de lui le meilleur joueur de l’histoire dans cette catégorie.

A l’heure actuelle, l’ancienne gâchette des Pacers occupe toujours la première place du classement avec 2 560 shoots inscrits derrière la ligne des 7.25 mètres, suivi de près par l’arrière des Celtics, qui lui, culmine à 2 444 shoots réussis.

A partir de là, un petit calcul s’impose.

En carrière, c’est-à-dire après 14 saisons, Ray Allen affiche une moyenne de 2.4 shoots longue distance réussis par match. Une moyenne qui n’a pas trop bougé avec l’âge puisque, depuis son arrivée à Boston, il tourne toujours à 2.3 tentatives converties par match.

Toujours depuis son arrivée dans le Massachussetts en 2007, Ray Allen a participé respectivement à 73, 79 et 80 matches. On peut donc penser que, sauf blessure, son total devrait une nouvelle fois tourner autour des 70 la saison prochaine. A cela, il faut ajouter le fait que Allen a également terminé chaque saison passées sous le maillot des C’s avec une  moyenne de 174,6 réussites derrière l’arc.

Faites le calcul, il manque donc 117 shoots (réussis bien sûr) à Ray Allen pour dépasser Reggie Miller. Ce record est donc largement dans ses cordes.

Ce qui est d’autant plus impressionnant, c’est que Ray Allen est actuellement 83ème au nombre de matches joués en carrière (1 022), tandis que Reggie Miller pointe à la 6ème place de ce même classement avec 1 389 rencontres disputées.

Admettons que Ray Allen participe aux 82 rencontres de la saison prochaine et qu’il dépasse Reggie Miller lors du dernier match, cela signifierait tout de même qu’il lui a fallu 285 matches de moins pour y parvenir.

Après cela, vous conviendrez que Ray Allen mérite pleinement son surnom de Jesus.

Crédit photo : Keith Allison