La victoire des Grizzlies vendredi a complété la première ronde des séries au basketball. Le tableau des demi-finales d’associations est maintenant complet et plusieurs affrontements intéressants sont à prévoir.

Goliath contre Goliath

La série entre les Celtics de Boston et le Heat de Miami s’amorce dimanche et le Heat voudra assurément prendre sa revanche. Lors de séries de 2010, Boston avait eu le meilleur sur Miami en cinq matchs dès la première ronde. Les Celtics se sont rendus jusqu’en grande finale, perdant aux mains des Lakers de Los Angeles.

La série promet d’être explosive étant donné les joueurs étoiles qui font parties des deux équipes. Le nouveau trio de super vedettes du Heat formé de Chris Bosh, Dwyane Wade et Lebron James devra assurer la production offensive de Miami, tandis que Paul Pierce, Ray Allen et Kevin Garnett devront assurer la réplique pour les bostonnais.

Bonne nouvelle pour les Celtics : Shaquille O’Neil pourrait même être à son poste dès le deuxième match de la série, lui qui se remet d’une blessure au molet.


Lors de la saison régulière, les Celtics ont eu le dessus sur leurs adversaires de la Floride en remportant trois des quatre matchs disputés entre les deux équipes (77-100, 85-82, 112-107 et 88-80).

Là où le Heat pourrait bien avoir le dessus, c’est au niveau des statistiques en séries. Lebron James domine largement la colonne des pointeurs avec une moyenne de 24,8 points par rencontre, contre seulement 22,3 pour Paul Pierce, qui est le meilleur de son équipe.

Les autres super étoiles ne sont pas à négliger avec des récoltes intéressantes :

Dwyane Wade, 22,2 ppm
Chris Bosh, 19,8 ppm

Ray Allen, 22 ppm
Kevin Garnett, 15,5 ppm

Au niveau des statistiques d’équipes, Boston a marqué en moyenne 99,3 points par rencontre en séries, alors que Miami en a marqué 94. Le Heat a toutefois concédé moins de points que ses adversaires. Ils ont concédé en moyenne 86,6 points, contre 90,8 pour les Celtics.

Dans l’histoire des séries, les Celtics dominent largement leurs adversaires, ayant récolté pas moins de 17 championnats, un sommet dans la NBA. Leur dernier triomphe remonte à 2008. Le Heat a, pour sa part, récolté seulement un titre de la NBA dans toute son histoire. Ce championnat remonte à la saison 2005-2006.

Un jeu d'enfant pour Derrick Rose ?

Duel en apparences inégal à l’avantage des Bulls.

Mené par Derrick Rose, Chicago a l’avantage au niveau des statistiques.
Rose a marqué en moyenne 27,6 points par match en séries, contre 20,5 points pour le meneur chez les Hawks, Jamal Crawford.

Chicago a également marqué plus de points par matchs que ses adversaires (97,6 ppm, contre 86,8 pour Atlanta). Avec une récolte moyenne de 86,8 points par match pour Atlanta en séries éliminatoires, ils se classent quinzième sur les seize équipes qui ont participés aux séries cette année, juste devant les 76ers de Philadelphie, victimes du puissant Heat de Miami au premier tour éliminatoire. Ils sont aussi la seule équipe toujours en vie à concéder plus de points que le total des points marqués (86,8 pm contre 88,7 pc).

Lors de la saison régulière, les deux équipes se sont disputées la victoire dans trois matchs et les Bulls en ont remportés deux (80-83, 94-76 et 114-81).

Historiquement, l’avantage va aussi aux Bulls. Ils ont remporté six championnats de la NBA depuis leur création. Leur dernier triomphe remonte à 1998. Fait intéressant : La légende du basketball, Michael Jordan, était dans l’alignement des Bulls lors de chacune des six conquêtes du championnat par l’équipe de l’Illinois (de 1991 à 1993 et de 1996 à 1998).

De leur côté, les Hawks n’ont qu’une victoire au championnat, qui remonte à la saison 1957-1958.

Le premier match de cette série aura lieu à Chicago, lundi.

Vers un troisième titre consécutif ?

La série entre les Mavericks et les Lakers s’amorce lundi soir. Mené par Dirk Nowitzki, les Mavericks tenteront d’éliminer les doubles champions en titre et, par le fait même, poursuivre leur route vers l’obtention du premier titre de l’histoire de l’organisation.

Nowitzki a bien fait lors de la première ronde, marquant en moyenne 27,3 points par match. Il surpasse même l’étoile des Lakers, Kobe Bryant, qui n’a pu faire mieux qu’une récolte de 22,5 points par match.

Malgré une domination de Nowitzki, les Mavericks marquent en moyenne moins de points que leur adversaire depuis le début des séries (93,3 contre 96,5 pour les Lakers).

Dans l’histoire des éliminatoires, les Lakers surpassent aisément leurs adversaires avec une récolte de 16 championnats de la NBA, dont cinq en tant que Lakers de Minneapolis. Cette récolte les classent deuxième dans l’histoire de la ligue, un seul titre derrière les Celtics de Boston. Ils ont gagné les deux derniers tournois printaniers de la NBA (2009 et 2010). Dans les deux occasions, Kobe Bryant avait été choisi à titre de joueur le plus utile en séries éliminatoires.

La surprise contre la machine

Dans cette série, la surprise de la première ronde, les Grizzlies de Memphis, affronte la machine offensive du Thunder d’Oklahoma City.

Sur papier, la série s’annonce facile pour Oklahoma City, qui trône au sommet de statistiques offensives après la première ronde. Le Thunder se situe bon premier pour la moyenne de points par match avec une impressionnante récolte de 102,2 points. Memphis se situe au quatrième rang avec une récole moyenne de 97,5 points.

Côté individuel, Oklahoma City ressort aussi du lot grâce à Kevin Durant, qui marque en moyenne 32,4 points à chaque rencontre, loin devant Derrick Rose des Bulls de Chicago (27.6 ppm). Zach Randolph est le meneur chez les Grizzlies avec en moyenne 21,5 points.

Dans le passé, l’avantage va au Thunder, mais de façon moins éclatante. Ils ont déjà remporté un titre de la NBA alors qu’ils étaient à Seattle en 1979 (Supersonics de Seattle). Les Grizzlies attendent toujours de remporter un premier championnat, eux qui représentent la seule équipe qui n’était pas présente lors des éliminatoires de 2010.

Les Grizzlies seront à Oklahoma City dimanche après-midi pour la présentation du premier match de cette série.