C’était un vrai test pour le Heat. Hésitant ces derniers temps (5-5 sur les 10 derniers matchs), Miami accueillait la bande à Rondo avec son trio officiel de grognards : Allen – Pierce et Garnett. Et le Big Three était plus du côte C’s que du côté floridien ce soir !
Paul Pierce royal au bar (27 points) et Kevin Garnett frais comme dans ses plus belles heures (24 points, 9 rebonds) et Rondo qui régale avec 18 points et 15 passes, il n’y avait bien que Ray Allen (9 points) qui manquait vraiment à l’appel : Boston était au garde à vous pour battre le derrière du Heat (115-107).
LeBron esseulé, quelle ironie ?
Car sans parler de correction au vu du score final (115-107), il y a bien avertissement sans (trop) de frais pour l’escouade de Spoelstra. LeBron James a été exceptionnel avec ses 36 points, 7 rebonds et 7 passes. Dwyane Wade a lui aussi fait le taf (20 points, 5 passes) même si c’était un peu au détriment du club (9/21 aux tirs). Chris Bosh lui était aux abonnés absents avec 13 points à 5/13 et 9 rebonds.
Menés 61-46 sur un shoot à trois points de Pierce servi sur un plateau par Rondo, les joueurs du Heat ne survivaient à la pause que par la grâce d’un James en fusion (65-57). Mais le retour des vestiaires confirmait la suprématie des visiteurs qui avec Pierce trouvait encore et toujours la solution.
« Avant le match, on a parlé entre nous de combat de boxe, raconte Doc Rivers. On s’est dit qu’on allait prendre des coups. Et on a en a pris. Mais on a résisté et on a répondu. C’était important pour notre équipe. »
Les grognards grognent toujours
Boston en tête dès le début du match s’imposait fort logiquement (115-107), infligeant au passage une deuxième défaite en trois matchs à domicile pour le Heat. Les Celtics ont shooté à 60% sur la partie, un petit miracle mais également une preuve supplémentaire de la bonne forme actuelle des hommes de Doc Rivers. A l’instar des Spurs à l’Ouest, les C’s seront à surveiller de près en postseason.
Quant au Heat, il a oublié que sa principale arme l’an passé et en début de saison, c’était la défense. Aujourd’hui, la pression défensive et l’agressivité ne sont plus là.
« Il n’y a rien à dire. Ils étaient les plus forts car ils étaient plus adroits. Ils ont mis leurs shoots ouverts, mais aussi leurs shoots difficiles. Dans ces conditions, il n’y avait rien à faire, et il faut les féliciter » conclut LeBron.
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