LES BOSTON CELTICS

Les Lakers par K.-O.

Les Lakers par K.-O.

Les Celtics pouvaient être titrés en cas de victoire ce mardi à Los Angeles. Mais les Lakers ne leur ont pas laissé la moindre possibilité d'espérer, égalisant à 3-3 à l'issue d'un cavalier seul (89-67). Boston pourrait être privé de Kendrick Perkins, blessé, pour le match décisif jeudi soir (3h00).
Cette action de Jordan Farmar, qui plonge plus vite et plus loin que Rajon Rondo, symbolise la gnac des Lakers ce mardi. (Reuters)
Cette action de Jordan Farmar, qui plonge plus vite et plus loin que Rajon Rondo, symbolise la gnac des Lakers ce mardi. (Reuters)

Ce mardi, les spectateurs du Staples Center n'ont pas eu le droit à un match de basket mais à un combat de boxe du Mike Tyson de la grande époque. L'adversaire a fait illusion quelques instants avant de prendre toute la puissance adverse dans les dents. Et si les Lakers étaient "Iron Mike", alors Kobe Bryant était ses poings. Les Californiens sont littéralement rentrés dans le corps des Celtics, plongeant sur tous les ballons à terre, Bryant le premier, frappant là où ça faisait mal, hurlant d'entrée leur rage de ne plus subir après deux défaites de suite qui les avaient mis dans les cordes.

Les Celtics K.-O.

67 points... Seul Utah avait marqué moins de points en finale NBA, face à Chicago lors du match 3 en 1997-1998 (96-54). Histoire de boire le calice jusqu'à la lie, Boston a peut-être perdu son pivot titulaire, Kendrick Perkins, victime d'une entorse du genou droit dès la première période et qui doit passer une IRM. Les Lakers venaient alors de passer un 8-0 pour prendre l'avantage (18-12, 7e). Après la sortie de Perkins, les Celtics ont définitivement perdu la bataille du rebond (52 à 39) et laissé à Pau Gasol plus d'espace que nécessaire sur des fautes de placement. Peu en vue lors des deux défaites à Boston, le Catalan en a profité pour se relancer, frôlant le triple-double (17 points, 13 rebonds, 9 passes).

Phil Jackson : «Ce n'est plus du coaching à ce niveau-là. Les joueurs ont ça en eux.»

Tous les voyants sont au vert pour les Lakers avant une septième manche qui s'annonce fascinante. A l'image d'un dunk réussi par Shannon Brown à une hauteur impossible, les tenants du titre ont joué pour impressionner. Et ils y sont parvenus, même si les "vieux" Celtics en ont vu d'autres. «C'est une situation à haute-tension, résume Phil Jackson, qui va jouer son premier match 7 en treize finales. Ce n'est plus du coaching à ce niveau-là. Les joueurs ont ça en eux.» Le dernier match de la saison sera tout autre, c'est une certitude. Mais la dynamique est clairement en leur faveur s'ils sont capables de diffuser la même intensité. Et, tant qu'on n'y est, si Ron Artest garde la même adresse (15 points à 6/11), ce qui fait la différence dans l'attaque en triangle.

Cependant, les observateurs disaient la même chose après la victoire magistrale des Californiens au match 1. Et Boston avait gagné le suivant au Staples Center. Ce mardi, les Celtics ont rapidement compris leur sort. Ils étaient menés de 10 points à la 10e minute (26-16), de 20 à la 19e (45-25) et au maximum de 27 au début du quatrième quart-temps (78-51). Doc Rivers n'a donc pas exagérément tiré sur ses cadres, même si son banc ne l'a pas aidé à le faire (0 point à la mi-temps !). Kevin Garnett et Paul Pierce ont été vus en train de longuement discuter afin de décortiquer leurs erreurs, gestes à l'appui. «Nous n'avions aucun rythme et cela a affecté notre cohésion, note Ray Allen. On a tous cherché à faire l'action qui tue (the home run play). On doit faire mieux lors du prochain match.» Assurément... X.C.



16/06/2010
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