Scène curieuse samedi lors de l’entraînement des Celtics. Alors que Nate Robinson s’amusait à balancer des tirs de 20 mètres, Kevin Garnett dansait. En fait, pour se relaxer les jambes, KG effectue de petits mouvements alors qu’il a un gros élastique autour des genoux. Le tout en frappant des mains, et en fredonnant. Apparemment, c’est parfait pour le stretching… mais c’est plus que bizarre à regarder.

Après cet entraînement très « personnel », Garnett a accepté de répondre à une question sur Boston, et la ferveur de ses fans.

Que répondez-vous à ceux qui disent que Boston est majoritairement soutenu par les blancs ?

Franchement, quand vous vivez ici, vous n’avez pas cette perception des choses. Aujourd’hui, je le comprends mieux. Je ne pense pas que ce soit une histoire de blancs ou de noirs. Je dirais plutôt que c’est une question de gagner. Ici, quand vous croyez dans notre équipe, vous êtes un Celtic. Et rien d’autre. Et vous détestez tout le reste. Il n’y a rien de personnel derrière ça.

Quand j’étais à Minnesota, j’avais un regard différent sur Boston. Mais dès que vous arrivez ici, il y a un fort sentiment d’appartenance et vous vous en imprégnez dès la première seconde.

Si vous connaissez le basket, vous savez combien la tradition est importante ici. Vous savez combien c’est important de porter le maillot vert. C’est une responsabilité très forte. Et ce n’est pas une question de noirs ou de blancs