Danny Ainge n’a jamais fuit ses responsabilités. Ce n’est pas le genre de la maison comme dirait l’autre. Ses Celtics se sont mordus le Trèfle face au Heat et le président de la franchise aux 17 titres n’a pas attendu bien longtemps pour s’exprimer.

Perkins parti à OKC, le champion 2008 et finaliste 2010 a perdu une partie de son âme, pensent depuis trois mois la majorité des fans et journalistes de Boston. Et même certains joueurs dans le vestiaire.

Ainge ne le pense pas, en tout cas il ne conforte pas cette idée. Aucun mea culpa sur la question. Le cerveau des C’s est déjà penché sur le futur. Il s’est exprimé sur les ondes de WEEI. 

Le Big Three n’est pas intransférable

« Mon job est d’évaluer les raisons pour lesquelles nous n’avons pas joué comme nous aurions dû. La saison prochaine cette équipe aura encore un an de plus alors que Miami sera encore dans ses meilleures années. Peut-être qu’il va falloir changer les rôles, ça ne me choquerait pas s’il y avait du changement dans le cinq.

Si Jeff Green reste, il est évident qu’il aura plus de responsabilités, et peut-être que Paul doit moins jouer et sortir du banc. Je suis prêt à considérer un trade concernant le Big Three si l’offre est très intéressante. Mais pour Rondo, ce n’est pas dans les plans. »

Il fallait garder Tony Allen

« J’aurais dû me battre encore plus pour garder Tony Allen. Il nous aurait fait beaucoup de bien. On lui avait proposé un contrat de deux ans qui cadre avec notre politique, et puis Memphis lui a montré de l’attention, de l’amour même. Il s’est dit qu’il jouerait plus là-bas et le scénario a changé. »

Doc Rivers, le Jerry Sloan des Celtics ?

« Les gens pensent que Doc est d’abord lié à cette équipe mais c’est une mauvaise perception. Il est avant tout attaché à la ville. Il aime l’idée d’entraîner Boston. Il sait très bien qu’on ne peut pas jouer le titre chaque année, si dans quelques années l’objectif est uniquement de se qualifier pour les playoffs, il sera partant. Il aime l’idée de rester à long terme ici, d’être un peu le Jerry Sloan de Boston. »