« La force décuplée des perdants » chantait Alain Bashung dans une de ses dernières chansons. Ceux-là de perdants, les Celtics 2010, sont beaux et forts, et encore plus beau et plus forts dans la défaite et la dignité (exception faite peut-être de Rasheed Wallace). En tout cas, ils sont resté très dignes dans leurs réactions après la défaite 83-79 dans le Game 7 des Finals face aux Lakers.

Au micro pour la dernière fois de la saison : Doc Rivers, Ray Allen et Paul Pierce.

Doc Rivers
« Il faut d’abord rendre hommage aux Lakers, ils ont été terribles ce soir. De notre côté, nous étions le groupe le plus soudé, le plus émouvant, le plus fou que j’ai jamais connu. »
« Il y a eu beaucoup de pleurs dans les vestiaires. Je ne pense pas qu’il y avait un seul oeil de sec. Plein de gens se sentaient mal. C’est une bonne chose, cela montre qu’ils étaient très concernés. »
« C’était une série d’enfer. Les deux équipes ont joué terriblement, ont joué dur. Je pense que ça montre qu’on peut avoir un match limité à 83 et 79 points et avoir un bon match car les deux équipes défendent super bien. Je pense qu’au final, c’est notre manque de taille qui a fait la différence. »

Ray Allen
« On s’est débattu, on a sorti les griffes, on a essayé de faire tout notre possible pour nous en sortir. On a eu l’opportunité de remporter le match mais on n’a pas continué sur le bon chemin jusqu’à la fin. Je ne pense pas que nous ayons manqué de puissance. La chance n’a pas choisi le bon camp. Il y a eu des larmes, beaucoup de larmes. »

Paul Pierce
« On est vraiment très déçus mais ils ont contrôlé le rebond et dans cette série, ceux qui ont eu les rebonds ont toujours gagné. On a très bien défendu la majeure partie du match mais ils avaient une grande taille et ont dominé le rebond. »
« On peut être content de ce qu’on a réalisé cette saison, mais on ne peut pas être aussi fiers tout de même que si nous avions remporté le championnat et ramené le trophée à Boston. »
« On est un groupe soudé, on a construit de bonnes relations mais comme tous les ans, certains vont partir, d’autres vont arriver dans l’équipe. C’est comme ça. Mais moi j’adore jouer avec ces mecs là. »