Après une excellente première mi-temps, Boston a complètement déjoué et laissé les Sixers revenir dans la partie. Galvanisé par un retour de plus en plus probable, Philadelphie a joué sa chance à fond et Andre Iguodala a été l’homme de la fin de match avec des shoots décisifs pour arracher la victoire (92-83).

Quasiment vainqueurs à la mi-temps, les Celtics se retrouvent à jouer un match 6 à Philadelphie, la semaine prochaine, qui s’annonce bouillant.

15 points d’avance d’entrée de jeu…

Les Celtics entament le match parfaitement avec un 14-0 ! Tous les shoots rentrent, la défense est très agressive et les Sixers mettent trois minutes pour marquer un panier (3-18). Boston est en place, Rondo distribue, vole des ballons et Philadelphie est dans les cordes (12-24)

Jamais les Sixers ne semblent pouvoir revenir réellement dans la partie. Toujours à 7-8 points des Celtics, aucun sentiment de révolte ne semble naître dans le groupe. Les Celtics en profitent pour faire grimper l’écart à 15 points (29-44) et ainsi, croit-on alors, consolider une troisième victoire dans la série (31-46).

Mais Philadelphie revient dans le match

Mais, enfin, Philadelphie veut revenir. Les mots de Doug Collins à la mi-temps ont réveillé le groupe. Les esprits s’échauffent, deux techniques sont distribuées à Kevin Garnett et Elton Brand, le jeu devient plus dur, plus haché, les fautes s’accumulent, et le rythme du match diminue.

Boston doit donc gérer tranquillement, mais les Celtics vont oublier de jouer et, 10 paniers ratés de suite plus tard, voilà les Sixers sur leurs talons (58-63). Avec notamment Lou Williams, plus agressif et auteur de deux paniers avec la faute à mi-distance.

Andre Iguodala se transforme en finisseur

Philadelphie a réussi l’exploit de revenir dans le match (63-63), et c’est Andre Iguodala qui va finir le travail. Très discret, voire transparent, depuis le début du match, l’ailier prend les choses en main et marque 8 points dans les dernières minutes pour donner 5 points d’avance aux Sixers. Une avance qui sera, d’abord amplifiée, puis définitive (92-83).

Comme dans le match 2, Boston a démarré en boulet de canon, mais n’a pas tenu la distance. Moins concentrée dans les transmissions de balle (17 ballons perdus), avec un Garnett moins dominateur (3/12 au shoot) et dépassée au rebond (52 à 38), la maison verte laisse filer un second match, et les Sixers peuvent toujours espérer dans ces playoffs.