Le réveil des Celtics
Après leur vilaine défaite contre Houston (93-77), les Celtics avaient à cœur de laver l’affront. Opposés aux Hornets, les hommes de Doc Rivers se sont fait violence et reviennent de -14 pour s’imposer à l’extérieur (89-85).
Ray Allen et Glen Davis scorent chacun 20 points pour Boston.
Cueillis à froid…
La soirée débute pourtant très mal pour les hommes en vert. Mis à nu la veille après leur piètre performance d’attaque (77 petits points), les vétérans du Massachussetts se font blitzkriegés d’entrée. Bellinelli (23 points) est sur un nuage et les Hornets enquillent 28 points, soit le double du total de Boston (28-14).
Les Celtics courent donc après le score pendant toute la première mi-temps, et sur l’ultime shoot au buzzer de Rondo, parviennent in extremis à rallier les -11 (51-40). David West est le bourdon le plus constant de la soirée. Il finit avec 32 points et 8 rebonds.
…mais combatifs devant l’éternel
Mais le match est complètement relancé en troisième quart. Chris Paul est malgré lui le chantre du désenchantement des Hornets. Avec un 0/9 aux tirs, il incarne la gabegie offensive qui s’empare soudain des troupes de Monty Williams.
De l’autre côté, les Celtics récitent leur partition. Ray Allen trouve ses marques avec 20 points alors que Glen Davis sort du banc pour assurer ses 20 unités également. Boston inscrit 12 de ses 16 tirs durant la période et renverse complètement la vapeur.
L’apport des remplaçants
Le banc des celtes a largement fait la différence. 39 à 6 au total. Davis déjà mentionné, mais aussi Green à 10 points, et Delonte West à 9 points et 5 passes pallient au non match de Pierce (1/9 aux shoots) et au relatif anonymat de Rondo (9 points et 5 passes).
Certainement un très bon présage pour Doc Rivers, cette victoire a un goût bien amer pour Chris Paul qui termine tout de même avec 15 passes et 7 rebonds.
« On se sentait comme si on était à un match à l’extérieur ce soir. Je ne parle pas de l’arbitrage. Mais il y avait énormément d’énergie dans les travées. »
Paul faisait évidemment référence aux nombreux aficionados de Boston venus remplir l’arène de la Nouvelle Orléans. et qui, pour le coup, ont dû apprécier le spectacle (89-85).
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