C’est un phénomène bien connu du côté de Celtics. Les role-players, fatigués de ne jouer que les utilités derrière le « Big Three », s’en vont pour trouver un rôle plus important ailleurs. C’est ce qui est arrivé à James Posey ou encore à Tony Allen. Et c’est bien ce qui pourrait se passer pour Glen Davis.
Car « Big Baby », qui se dirige vers la free-agency, s’interroge.
« Je veux juste être sûr d’être Glen Davis, peu importe où je suis, » explique Glen Davis. « Je pense que je peux être Glen Davis n’importe où. Ça dépend juste du système, des gens qui sont là, de qui laissera Glen Davis être Glen Davis et ne forcera pas Glen Davis à être celui qu’il croit qu’il doit être. »
Outre le fait qu’il ait activé le mode « Alain Delon », Glen Davis semble donc en vouloir un peu à son entraîneur, Doc Rivers, qui l’avait plutôt chahuté après la saison, expliquant que son intérieur remplaçant s’était beaucoup trop concentré sur le scoring, oubliant de fait les autres aspects de son jeu.
Mais Glen Davis, lui, veut faire croire qu’il se moque de ces reproches.
« J’essaie de ne pas y faire attention. Je sais que Doc parle beaucoup. Je n’y prête pas attention. C’est Doc. Il adore parler. Danny [Ainge], il fait ce qu’il veut. Il se concentre sur la draft. Il ne se concentre pas sur moi parce qu’il n’a pas besoin de concentrer sur moi. Et puis je ne suis pas vraiment en contact avec ces gars. J’ai vu Danny une fois et tout allait bien. »
Pas de tensions, mais des points de friction entre les deux camps. Surtout que Glen Davis a raté ses playoffs, dû selon lui à un manque de préparation.
Déçu aussi parce que, depuis toujours, il avait été « incroyablement bon » en playoffs au point de se dire « Wow » à lui-même, comme il le dit au Boston Globe. Et on se dit que laisser Glen Davis être Glen Davis est un pari risqué.