Allen Iverson était dans les tribunes quand les Sixers ont égalisé dans leur série avec Boston. Mais c’est sur le terrain qu’il se trouvait la dernière fois que la franchise de Philadelphie a disputé un match 7.

C’était en 2001 dans la finale de conférence remportée par Philly. En face, il y avait des Bucks… de Ray Allen.

The Answer n’est plus là. Allen a su durer plus longtemps. Il apporte maintenant son expérience à une équipe des Celtics qui n’en manque pas.

Un big three rodé

Depuis le constitution du Big Three en 2008, Kevin Garnett, Paul Pierce, Rajon Rondo et Allen ont joué 85 matches de playoffs. Dans le lot, il y a cinq Game 7, dont trois remportés.

Comme l’a dit KG après la défaite de mercredi, les matches décisifs, les Celtics connaissent.

La différence de vécu entre les deux groupes est encore plus évidente lorsqu’on voit que seulement trois des Sixers actuels (Andre Iguodala, Louis Williams et Thaddeus Young) étaient déjà à Philadelphie en 2008 lorsque Boston a mis sur pied son quatuor magique.

Baptême du feu

« Je ne pense pas du tout que nos gars ont peur », explique Doug Collins.

Il vaudra mieux. Car seulement trois Sixers ont déjà joué un septième match dans leur carrière. Ce sont Tony Battie, Sam Young et Elton Brand. Les deux premiers apporteront surtout leur aide psychologique sur le banc.

Brand s’était montré à la hauteur en 2006 avec 36 points et 9 rebonds mais il n’avait pas pu empêcher la défaite des Clippers à Phoenix.

Pour tous les autres, ce déplacement à Boston sera un baptême du feu. Il va falloir gérer la pression de l’enjeu, une salle bouillante et un adversaire expérimenté.

L’histoire pour Boston… ou presque

Comme si le fossé d’expérience entre les effectifs actuels ne suffisait pas, l’histoire est aussi du côté de Boston.

Les deux équipes se sont affrontées à six reprises dans un septième match et les Celtics mènent 4-2. Sur l’ensemble de leurs Game 7 joués à l’extérieur, les Sixers n’ont qu’une seule victoire en sept tentatives.

Deux stats peuvent quand même redonner confiance aux habitants de la cité de l’amour fraternel. La première, c’est que la seule victoire à l’extérieur de la franchise dans un septième match a eu lieu à Boston. La seconde, c’est que le seul match 7 que Doug Collins a disputé dans sa carrière de joueur, il l’a remporté contre les Celtics.

Le défi qui attend Philadelphie est énorme. Boston n’a perdu que 4 fois sur 21 Game 7 à domicile.

La jeunesse et la fougue pourront-elles prendre l’avantage sur l’expérience ? Réponse dans la nuit.