LES BOSTON CELTICS

On les disait particulièrement fatigués, voire lessivés. Mais les vieux briscards des Celtics se sont ressoudés lors de leur victoire à Washington (100-94). Et contre Orlando, malgré les absences de Rondo et Allen, ils pulvérisent le Magic 87-56.

Un effort défensif colossal qui tient Orlando à 20 points en seconde mi-temps et 56 sur le match, un record (du pire) pour la franchise floridienne.

Boston retrouve sa défense

Aurait-on retrouvé les Celtics tels qu’on les a connus ? Cette seconde victoire de rang des hommes de Doc Rivers est en tout cas une belle preuve de ce que la franchise du Massachussetts a de la ressource.

Sans deux titulaires (deux All Stars) et sans Piétrus, Dooling, Wilcox sur leur banc, les C’s se sont jetés dans ce match comme des morts de faim. L’écart à la pause est raisonnable (46-36) mais l’on sent bien que le Magic n’est pas dans son assiette.

Un désert d’attaque

Et la suite confirme la tendance avec une gabegie offensive d’Orlando qui coïncide sans surprise avec une pression défensive de Boston qui ne cesse d’augmenter. Le Magic commet beaucoup trop d’erreurs : 20 balles perdues rien qu’en seconde mi-temps.

Boston creuse l’écart de manière irrémédiable sous l’impulsion double de Pierce et Bass. L’ancien de la maison Magic se venge donc avec 19 points et 8 rebonds tandis que The Truth enchaîne après sa performance de la veille avec également 19 points et 7 passes.

Kevin Garnett ajoute 14 points dans cette défaite historique du Magic. Car en plus de finir avec un total assez ridicule de 56 points en 48 minutes de jeu, Orlando établit également un record de faiblesse en termes de shoots rentrés : seulement 16 sur le match !

Orlando à 4 contre 5 : il fallait le faire !

Après un combat à la limite du catch avec Jermaine O’Neal, Dwight Howard termine avec 18 points (à 4/15) et 14 rebonds et la deuxième option offensive est Turkoglu qui émarge difficilement à 7 points. Un désert !

Ultime preuve que le Magic n’était pas dans un grand soir : sur une action du troisième quart, Orlando parvient même à réaliser l’exploit de jouer à 4 contre 5 !

« Les gens voient leur record et paniquent. Ils disent ‘Les Celtics sont trop vieux, ils ne peuvent plus jouer.’ Moi, je n’y crois pas. Et puis qu’est-ce qu’ils vont inventer quand ils vont commencer à gagner ? Ils ont rajeuni ? » ironisait Stan Van Gundy à la fin du match.