LES BOSTON CELTICS

Boston, «une tradition de sacrifice»

Le 20/02/2012 à 09:45:00 | Mis à jour le 20/02/2012 09:45:52

Basket - NBA


Alors que L'Equipe Magazine vous a proposé ce week-end une plongée avec Mickaël Pietrus dans la franchise historique de Boston, le président des opérations basket des Celtics, Danny Ainge, double champion NBA avec Larry Bird dans les années 1980, explique les fondements de l'identité des Celtics.

Pietrus sous les couleurs des Celtics (Reuters)

Pietrus sous les couleurs des Celtics (Reuters)
«Danny Ainge, en quoi être un Celtic est différent ?
J'ai joué ailleurs, à Portland, à Phoenix, mais ici, c'est spécial parce qu'il y a une attente après les 17 titres qui ont été gagnés, une tradition. L'histoire des Celtics est plus grande que vous. Quand vous venez, ce n'est pas à propos de vous-même comme joueur. Vous jouez pour ceux du passé et du futur. Vous vous engagez à adhérer à cela. 

L'un des mots qui revient est la fierté. Comment la définissez-vous ?
Chaque joueur, chaque équipe a de la fierté. On associe ce mot à notre équipe mais je parlerais plutôt de respect et d'humilité parce qu'ici, peu importe votre nom, votre niveau, vous n'êtes pas plus important que votre coéquipier. La défense passe en premier et adhérer à cet état d'esprit, c'est accepter de sacrifier vos statistiques individuelles au nom de l'équipe. Notre tradition est bâtie là-dessus.
«la vérité, en fait, c'est que ce parquet, c'était de la m... !»Ainsi que sur un parquet unique, le seul identifié en NBA...Le parquet de l'ancien Garden était unique parce qu'il y avait beaucoup de "dead spots", des endroits où il était endommagé. On ne savait pas exactement où ils se trouvaient mais on connaissait le problème. Cela nous donnait un avantage. Les mecs qui cherchaient à faire des grigris ici finissaient souvent par perdre le ballon. Le fait qu'une partie de ce parquet ait été incluse dans le nouveau Garden fait partie de la mystique car la vérité, en fait, c'est que ce parquet, c'était de la m... ! (Il éclate de rire)

Larry Bird raconte dans un livre que pour votre premier entraînement avec les Celtics, vous auriez signé un 0/19 aux tirs. Cette histoire est-elle vraie ?
Ce n'est pas vrai ! J'ai dû faire 4/20 ou quelque chose comme ça.  Je jouais au baseball depuis des années, et je débarque chez les Celtics en plein milieu de saison (en 1981). Sur le côté, il y avait Cedric Maxwell qui me mettait la pression, hurlant à chacun de mes tirs ratés : «2 sur 11 ! 2 sur 13 ! 4 sur 19 !...». Le coach, Bill Fitch, est venu me voir après l'entraînement, et m'a dit : «Alors, la NBA est plus dure que tu ne l'imaginais, n'est-ce pas ?» Moi, en fait, je pensais l'exact inverse ! Je constatais que même si j'avais été maladroit, j'avais réussi à me créer vingt shoots, ce qui est énorme. J'ai peu à peu trouvé ma place dans l'équipe.


21/02/2012
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