LES BOSTON CELTICS

Dans la prestigieuse histoire des Celtics, seule une équipe s’est avérée capable de combler un retard de 0-2 pour remporter une série : la performance historique date de… 1969, et c’était en finale contre les Lakers, et ça restera au final le dernier sacre de l’ère Bill Russell. Les douze autres confrontations entamées sur deux revers se sont soldées par des échecs. Autant dire que les chiffres ne plaident pas en faveur des C’s.

Mais avec son optimisme naturel, Mike Pietrus rejette tout défaitisme. « On est à la maison maintenant, donc ces deux défaites ne veulent plus rien dire. On va jouer avec le maillot blanc là. Jouer à la maison, chez nous ça veut dire quelque chose« , lance l’ailier français. « On va faire le boulot« , clame le Guadeloupéen, sûr de son fait.

A entendre Kenyon Dooling, on se dit que le discours est partagé par le reste du vestiaire. « Hors de question de se rendre« , assure le meneur remplaçant. « On va se battre et faire tout ce qu’il faut pour gagner ces deux matches. On a hâte d’être chez nous, avec l’énergie et l’émotion de nos fans. On a besoin de cette cuisine maison pour aller chercher deux victoires. » 

Dire c’est bien, faire c’est mieux. Et sans Avery Bradley, Boston a du mal et manque de son arme défensive. Ray-Ray va devoir retrouver ses repères pour que le Doc ne dirige pas ses derniers matches aux commandes du Big 4. Cette fin d’époque, le coach en fait même une source de motivation.

« Je dis toujours aux gars qu’il n’y a jamais de garanties pour la saison suivante, que c’est peut-être leur ultime match ensemble et qu’ils doivent le jouer comme si c’était leur dernier. »

Miami peut s’attendre à une tornade verte !