LES BOSTON CELTICS

La fin d’un conflit de 148 jours. A la sortie d’une réunion marathon vendredi à New York entre les représentants des propriétaires des franchises NBA et ceux des joueurs, David Stern a annoncé la conclusion d’un accord provisoire entre les deux parties pour mettre fin au lock-out dans la Ligue nord-américaine. « Nous avons obtenu un accord provisoire, même s’il reste encore des détails à régler, a indiqué David Stern, le patron de la NBA, au terme de négociations âpres, qui ont duré une quinzaine d’heures à Big Apple. Mais nous sommes optimistes sur le fait que nous surmonterons toutes ces étapes et que la saison NBA commencera le 25 décembre, le jour de Noël. » Stern avait fixé un ultimatum cette semaine pour que la saison débute à cette date, toujours particulière pour la Ligue.

Trois affiches de prestige étaient programmées dans le calendrier initial : Boston-New York, Miami-Dallas et Chicago-LA Lakers. Si les deux camps ont trouvé une entente verbale sur les termes d’une nouvelle convention collective, l’accord doit encore être ratifié. Il devrait l’être d’ici une dizaine de jours. Stern s’est montré particulièrement confiant en vue de la suite des événements. « Nous sommes ravis d’être parvenus aussi loin dans les négociations. Nous sommes optimistes sur le fait que nous irons au bout et que nous aurons une saison NBA. » Derek Fisher, président de l’Union des joueurs, présent à New York en compagnie de son vice-président Maurice Evans, s’est lui aussi félicité de cette issue. « Mon rôle s’arrête là et je suis fier de pouvoir apporter ça aux fans. »

Chaque franchise devrait donc disputer 66 rencontres au cours de la saison. Si le calendrier des semaines à venir est encore flou et si les choses devraient se débloquer une fois la paraphe des deux camps apposée sur l’accord final, la période des transferts et les camps d’entraînement devraient commencer le 9 décembre prochain, soit à peine deux semaines avant le coup d’envoi des hostilités. Cet accord signifie aussi la fin de l’exode des joueurs NBA vers l’Europe et le retour des exilés vers les Etats-Unis. La Pro A devrait donc dire au revoir dans les jours à venir à Tony Parker, Nicolas Batum, Ronny Turiaf et compagnie, qui ne seront pas de la fête du All-Star Game à Bercy le 29 décembre prochain. Une belle promotion que le basket français ne s’offrira pas.