LES BOSTON CELTICS

Par Bruno • 26 Jul, 2010, 11:30 • Catégorie: Actualités •

À peine âgé de vingt quatre ans, je jeune meneur de jeu des Celtics parle déjà comme un vétéran quand il s’agit d’analyser son équipe et ses adversaires.

« Pourquoi faudrait-il être nerveux ? Je suis plus préoccupé par L.A. C’est l’équipe qu’il nous faut battre. Miami est vraiment bon sur le papier, et je suis certain qu’ils seront très bons. Mais il va falloir qu’ils jouent en équipe. Je ne dis pas qu’ils ne le sont pas, mais qui peut savoir s’ils vont pouvoir jouer ensemble ? Ils pourraient être bons, mais ils n’ont encore rien accompli ».

« Cela dépendra de ces trois mecs, en particulier de savoir comment ils vont accepter leurs rôles. Cela ne va pas aller dans le sens des trois. Il va falloir qu’ils gèrent ça comme des gentlemen ».

Le numéro 9 des Celtics pose la vraie question. Sur le papier, le Heat a une équipe qui pourrait à tout pour écraser la concurrence. Cependant, il faudra voir si ces stars accepteront un rôle moindre que celui qu’ils connaissent depuis leur entrée dans la ligue en 2003. C’est avec une cohésion parfaite orchestrée par Doc Rivers et orientée vers la défense que Boston ont remporté le dix septième titre de son histoire. À cette époque, ce sont les hommes en verts qui étaient considérés comme des ogres … l’équipe à battre. Rien ne dit que Coach Sploestra arrivera à diriger ce beau monde dans la bonne direction et à en gérer les égaux.

Champion de la Conférence Est en titre, le joueur All-Star ne compte pas regarder derrière mais bien devant lui. Alors que personne ne les attendait la saison dernière, les hommes de Doc Rivers ont atteint les NBA Finals pour la seconde fois en trois ans. RR#9 compte bien rééditer cette performance en juin prochain, Heat de Miami ou pas.

« Tous les soirs, notre plus grand adversaire, c’est nous même ; c’est comme ça que je le vois. Ce n’est pas pour être prétentieux, honnêtement, c’est comme ça que je le vois. Nous allons défendre notre titre de la Conférence Est. Dès le training camp, nous allons penser à retourner en NBA Finals et les gagner. Nous n’avions pas de pression l’année passée. Tout le monde nous mettait de côté. Cela va être encore la même chose. Nous avions seulement gagné cinquante matchs la saison dernière et nous sommes allés en NBA Finals ».

La victoire des Lakers en fin de saison dernière lui reste en travers de la gorge. Menant 3-2 en quittant le Massachussetts, son équipe s’incline lourdement dans le Game 6, avant de laisser filer la bague de champion aux californiens après avoir mené de 13 pts dans la seconde période Game 7.

« Cela restera toujours figé dans ma mémoire. Tu ne peux pas oublier sans l’effacer en gagnant une autre bague ».

Objectif annoncé : battre les Lakers en 2011 dans ce qui sera la troisième finale opposant ces franchises mythiques. LeBron James et Dwyane Wade auront 82 matchs pour faire leur preuves avant les prochaines playoffs. Le joueur est un battant, et son coach au sein de la Team USA tient lui aussi à le souligner.

« C’est un champion et un compétiteur ultime. Je l’adore. C’est un mec qui veut gagner et qui fera tout ce que vous voulez pour gagner » déclare Coach K.

Ces derniers jours, les jeunes superstars de la ligue sont plein de confiance et n’hésite pas à la ramener. Derrick Rose s’est permit de viser directement ou presque LeBron James quand à son choix de quitter son Ohio natal (cliquez ici pour lire l’article), et Kevin Durant faisait lui des leçons de patriotisme à ses compatriotes non présents pour défendre la bannière étoilée le mois prochaine en Turquie (cliquez ici pour lire l’article). Comme Rondo aujourd’hui, il est bien beau d’avoir confiance en soit, mais seuls les actes et la vérité du terrain comptera. Les paroles restent et resteront toujours du vent

Propos recueillis par Marc J. Spears de Yahoo! Sports.