A 35 ans passés, Paul Pierce vient d’enquiller deux matches à 40 puis, 35 points. Le tout avec des pourcentages plus que corrects, et en noircissant le reste de la feuille : 10 rebonds, 5 pds et 3 ints de moyenne.

Comme Tim Duncan ou Kobe Bryant, « The Truth » défie les lois du temps, et il y a une explication à cela.

« Je joue sur le dos des gars, confie le capitaine des C’s au Boston Herald. Je profite des écrans, je joue le pick-and-roll… »

En fait, Doc Rivers a décidé cette saison de faciliter la vie de son meilleur attaquant, et il a fallu du temps pour Pierce pour assimiler cette nouvelle façon de jouer.

« On arrive à un moment de la saison où j’ai trouvé le bon rythme. Je me sens bien au niveau du tir, au niveau de mon approche du match, et j’essaie d’apporter le maximum pour qu’on s’impose. »

Moins de un-contre-un, davantage de jeu sans ballon

En fait, Pierce profite des systèmes anciennement réservés à Ray Allen, et Rivers souhaite qu’il joue le moins possible le un-contre-un. Sauf en fin de match bien sûr…

« Je peux faire plein de choses sur un terrain, rappelle Pierce. Je ne me focalise pas sur l’attaque. Je profite juste des opportunités qui se présentent. C’est une question de sensation et de rythme. »

Pierce reconnaît tout de même que ce n’est pas dans sa nature d’être dépendant de ses coéquipiers.

« Il a fallu que je découvre cette nouvelle façon de jouer. Je prends les positions, en sachant où être agressif ou quand prendre les tirs. Il fallait du temps pour intégrer ce système, apprendre de mes coéquipiers car c’est un peu différent des autres années. »