LES BOSTON CELTICS

Les Bleus mettent le feu

 

BRAVO, VOUS AVEZ FAIT HONNEUR AU BASKET FRANCAIS!!!!

 

 

L'équipe de France a réussi une entrée aussi magnifique que complètement inattendue dans le Mondial en battant le tenant du titre, l'Espagne (72-66), samedi à Izmir. Les Bleus ont fourni un effort défensif énorme avec le surprenant Albicy en tête de pont et des remplaçants très efficaces.
Nicolas Batum, deuxième meilleur marqueur des Bleus (14 points).(EQ)
Nicolas Batum, deuxième meilleur marqueur des Bleus (14 points).(EQ)

Il s'est passé quelque chose à Izmir, une étincelle qui a mis le feu à l'équipe de France. Menés de dix points après huit minutes de jeu (5-15), les Bleus n'avançaient pas offensivement. Une vraie terre brulée avec six balles perdues, souvent dans les tentatives de relation poste haut - poste bas, aucun rebond offensif, une adresse en berne, des lancers-francs ratés. Mais sous la cendre chauffaient des tisons défensifs qui se sont transformés en un brasier dans lequel l'Espagne s'est brûlé les ailes. Le plus surprenant là-dedans est de voir qui a été le premier à tirer les marrons du feu. Les Français sont revenus au score par la grâce d'un petit meneur nommé Andrew Albicy, relais génial d'un Nando De Colo perdu dans sa recherche du tempo juste.

Libérés, face à un adversaire sonnés, les Bleus ont passé un 19-4 en cinq minutes dans le quatrième quart-temps.

Portés par leurs remplaçants, le chien de garde Albicy, l'organisateur Albicy et même le scoreur Albicy (13 points), mais aussi Mickaël Gelabale (16 points), Alain Koffi (11 points) ou encore Ian Mahinmi (5 rebonds, 2 interceptions et 2 contres, dont un sur Fran Vasquez sifflé à tort, en 15 minutes), les Bleus sont repassés devant avant la mi-temps (27-26, 20e). Une pause atteinte par les tenants du titre avec seulement 28 points inscrits, signe de l'effort majuscule effectué par les Français, mais aussi d'un pêché de supériorité des Espagnols. Lesquels sont revenus armés d'intentions plus agressives au début d'un troisième quart-temps où Vincent Collet, hardi et malin dans son coaching, a titularisé Albicy et Mahinmi. Ça a marché un temps, les Français mettant 4'46 à marquer par Albicy. L'écart était remonté à -8 (27-35) mais c'était, on ne le savait pas encore, un feu de paille.

Poursuivant leur effort défensif, changeant sur les écrans comme ils le font depuis le début de l'été, remontés continuellement par le capitaine Boris Diaw, gardien du feu, les Bleus sont revenus, trouvant du rythme et le moral malgré 20 ballons perdus. Un 7-0 en fin de troisième quart-temps (43-44) leur a permis d'y croire définitivement. Les Espagnols n'avaient-ils pas été battus pour leur entrée dans l'Euro l'an dernier par la Serbie (66-57) ? Bref, c'était faisable, restait à monter une dernière fois en température. Et les Bleus, qui avaient souffert à chaque instant pour marquer le moindre point, se recroquevillant sur leur carapace, se sont libérés, passant de 46-50 (34e) à 65-54 (39e). Douchés, les Espagnols n'avaient plus la flamme, signant au final un horrible 17/32 aux lancers, alors qu'Albicy, devenu le patron, rentrait les siens pour clore l'affaire avant d'hériter du dernier ballon. X.C. à Izmir



29/08/2010
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