La question qui fâche : les Celtics sont-ils meilleurs sans Ray Allen ?
Depuis qu’il est blessé, les Celtics enchaînent les victoires. Simple coïncidence ?
Ray Allen est sans conteste un des meilleurs shooteurs de tous les temps, voire le meilleur. Mais une chose est sûre également, à 37 ans, RayRay n’a plus la forme de ses jeunes années. Blessé à la cheville depuis le 23 mars, l’arrière vétéran a été remplacé par le très jeune Avery Bradley (21 ans) dans le cinq majeur. De façon surprenante, le kid s’en sort à merveille et Boston retrouve des couleurs.
Sur les 4 derniers matches où Bradley était titulaire, le combo-guard tourne à 15 pts à 53%, 3,5 rbds et 1 steal en 40 minutes de moyenne. Plus petit que Allen, il est en revanche, beaucoup plus rapide et très tenace en défense. Associé à Rondo dans le backcourt, il permet à Boston de jouer le jeu en transition de façon beaucoup plus dynamique et cela semble parfaitement réussir aux Celtics.
« Tout est une question de confiance. Parfois, je rentrai en jeu en me posant trop de questions. Maintenant, si je suis ouvert, je suis ouvert et je shoote. Et j’en ai rentré« , expliquait Bradley après avoir collé 23 points aux Wizards. « J’ai aussi beaucoup de chance d’avoir des coéquipiers qui me trouvent bien sur le jeu en transition et qui me passent de bons ballons. »
Alors que Boston semblait sur la pente descendante en début de saison avec un big 3 vieillissant et une jeune garde encore trop verte, ces derniers ont réussi un vrai tour de force depuis quelques semaines et viennent d’arracher la 4e place à l’Est. Pierce a retrouvé son shoot et sa vista, Garnett n’a jamais été aussi affûté et, avec l’absence de Allen, a retrouvé un vrai rôle offensif au sein de l’équipe. 2e option derrière Pierce, il tourne à 23,7 points à 59,3% sur les 7 derniers matches (6-1).
La question semble donc légitime aujourd’hui. Les Celtics sont-ils meilleurs sans Ray Allen ? La réponse est évidement non. Ray Allen est un joueur bien trop précieux pour être considéré comme un élément négatif. En revanche, son utilisation dans le roster est certainement à revoir. En 6e homme, utilisé comme joker offensif, sans se fatiguer à défendre sur le meilleur 2 adverse, il pourrait certainement être bien plus efficace. Cela permettrait alors à Bradley de rester dans le cinq aux côtés de Rondo pour dynamiser le jeu tout en lui permettant de gagner en confiance et en expérience.
« Ca fait plaisir de le voir scorer comme ça« , déclarait Doc Rivers sur Bradley. « Je savais que c’était une question de confiance parce qu’on le voyait mettre ses shoots à l’entraînement. Il avait simplement besoin que le premier rentre une fois qu’il est dans le jeu. »
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