LES BOSTON CELTICS

Récemment, Comcast SportsNet est parti à la rencontre de Keyon Dooling. Ce vétéran de 32 ans passé par six équipes (Clippers, Heat, Magic, Nets, Bucks et celtics) et actuellement back-up de Rajon Rondo.

Un entretien où l’on découvre les nombreuses facettes de ce joueur aux valeurs familiales très encrées et toujours très impliqué dans la vie de groupe d’une franchise.

Un Dooling également très impliqué dans la vie de la NBA puisqu’il est vice-président du syndicat des joueurs.

Un trait de caractère qui colle parfaitement aux Celtics, tout comme sa mentalité de battant.

« Beaucoup de choses me motivent, mais si je devais en choisir une ce serait la peur d’échouer. Je ne veux pas échouer. J’ai ça en moi, je ne peux pas reculer. Je viens de trop loin et c’est ce qui me motive. Ça et le fait de changer l’environnement de ma famille pour les générations à venir. »

« On m’a dit que je n’étais pas assez bon pour jouer en NBA »

Drafté en 10ème position par le Magic en 2000 et immédiatement échangé aux Clippers où il passera quatre ans, Dooling n’a pas connu des débuts faciles.

Même ses pairs ne lui prédisaient pas un grand avenir.

« Lors de mes quatre premières années, on m’a dit que je n’étais pas assez bon pour jouer en NBA. On m’a dit que je ne shootais pas assez bien, que je ne dribblais pas assez bien, que je n’étais ni un meneur ni un arrière et que ça serait dur pour moi de perdurer. »

Des propos que le meneur ne partage pas mais qui vont lui servir de moteur durant les années à venir.

Quelques saisons plus tard, l’histoire lui donnera raison.

« Ce coach [Dooling ne donnera pas son nom] est revenu me voir cinq ans après et m’a dit : ‘Je suis fier de toi, tu m’as prouvé que j’avais tort’. »

S’il n’avait pas quitté Miami en 2005 ou Orlando en 2008, Dooling aurait déjà pu goûter aux Finals NBA.

Au lieu de ça, il a fait son petit bonhomme de chemin entre New Jersey et Milwaukee avant d’atterrir aux Celtics où il a la possibilité de remporter son premier titre après douze saisons dans la ligue.

Une belle revanche pour ce joueur à qui on ne prédisait aucun avenir.