LES BOSTON CELTICS

Les Celtics frappent d'entrée

Créé le 13/05/2012 à 06:03, modifié le 13/05/2012 à 08:32 Par François Kulawik
De Sports.fr
Les Sixers y ont pourtant cru jusqu'au bout. Las, après avoir été menés l'essentiel de la rencontre, ce sont bien les Celtics qui ont ouvert leur demi-finale de Conférence par une victoire, Boston dominant finalement Philadelphie sur le fil 92-91. Un succès marqué du sceau de deux joueurs, Kevin Garnett et Rajon Rondo.

Rondo-Garnett, le duo gagnant des Celtics. (Reuters) Rondo-Garnett, le duo gagnant des Celtics. (Reuters)
Cette fois, le suspense a bien été au rendez-vous. Alors que les trois rencontres disputées en saison régulière s'étaient soldées par un écart moyen de 23 points - avec deux succès pour Philadelphie et un pour Boston, le sort de cette première manche entre les Celtics et les Sixers ne s'est en effet décidé que sur la dernière possession de la rencontre. Et force est donc de constater que les hommes au trèfle ont décidément de la ressource. A tel point qu'ils peuvent bien accuser jusqu'à 13 points de débours peu avant de passer aux vestiaires ou encore 10 à l'entame de la dernière ligne droite, le tout en devant composer avec un Paul Pierce diminué par un genou souffreteux et un Ray Allen incertain en raison d'une douleur à la cheville, ils n'en ont pas moins le dernier mot à la fin.

Le privilège de pouvoir compter sur un Big Four labellisé all-star et sur ce qui se fait de mieux en matière de défense dans la Ligue. Car si les Sixers s'en sont sortis avec un honnête 44% de réussite collective, deux séquences défensives de cinq minutes auront finalement suffi aux hommes au trèfle pour démarrer leur demi-finale de Conférence par une victoire. La première à cheval sur les deuxième et troisième quarts, le temps de signer un 12-0 et d'éviter ainsi un cavalier seul des visiteurs, Boston en profitant même pour passer brièvement en tête (48-47, 26e). La seconde au plein coeur du dernier acte, histoire de rendre vaine la nouvelle échappée de Philly sur un 16-5 synonyme de prise définitive du pouvoir (83-82, 44e).

Garnett encore plus haut

Car après avoir accusé cinq points de débours à l'entame de la dernière minute, les 76ers avaient beau tenter de résister jusque dans les ultimes secondes, Rajon Rondo parvenait finalement à échapper à Evan Turner pour laisser filer le chrono sans passer sur la ligne des lancers. Un dernier coup d'éclat pour conclure en beauté une prestation hors-norme. A l'image d'un Paul Pierce maladroit comme rarement avec son 3 sur 11 aux tirs - la figure des Celtics inscrivant néanmoins un panier crucial à moins de deux minutes de la fin, la réussite n'a certes été que très rarement au rendez-vous pour le meneur de Boston. Mais en dépit de son 5 sur 15 aux tirs, Rondo a bien pesé de tout son poids sur les débats, s'offrant en effet un nouveau triple-double avec 13 points, 12 rebonds et 17 passes. Le huitième en playoffs pour l'ancien pensionnaire de Kentucky..

De quoi bien mériter les félicitations de son entraîneur. "Rien n'a été simple ce soir car on a manqué de réussite, notamment à longue distance. Mais on s'est accroché et grâce à Rajon, on a trouvé des solutions près du cercle. Il a vraiment fait du super boulot et a montré l'exemple." expliquait ainsi Doc Rivers à l'issue de la rencontre. Un Doc Rivers qui devait néanmoins en garder pour Kevin Garnett, premier artisan de cette victoire.

Après avoir frappé un grand coup lors de la manche décisive, jeudi, face aux Hawks, l'intérieur des Celtics a en effet vu encore plus grand. Cette fois, KG y a été de ses 29 points et 11 rebonds, améliorant ainsi son meilleur total de la saison grâce à un solide 12 sur 20 aux tirs. Garnett a d'ailleurs longtemps été la seule arme des Celtics. A l'image d'un premier quart au cours duquel il a ainsi inscrit les quatre seuls paniers de son équipe. "Kevin est incroyable depuis le début de ces playoffs, rappelait donc son coach,l a vraiment porté l'équipe ce soir et nous a permis de rester au contact lorsque rien ne fonctionnait."

A l'inverse, côté Sixers, si le collectif a longtemps tourné à plein régime, aucun joueur n'a pu prendre le match à son compte dans les dernières minutes de la rencontre. Pas même Andre Iguodala, pourtant à son aise avec 19 points, 6 passes et 6 rebonds. Ni Evan Turner, auteur d'un double-double avec 16 points-10 rebonds. A éditer d'ici lundi et le match 2, toujours dans le Massachusetts.


13/05/2012
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