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Le tandem Allen-Pierce (54 pts) vient à bout de Monta Ellis (41 pts)

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L’absence de Glen Davis combinée à celle des O’Neal (et au départ de Perkins) va être compliquée à gérer pour les Celtics. Mangés au rebond (39 à 28), les joueurs de Doc Rivers ont montré leur meilleur basket (26 passes à 17) pour venir à bout des coriaces Warriors d’un Monta Ellis intenable (28 points en deuxième mi-temps).

Paul Pierce a su garder son sang froid en fin de match sur deux paniers cruciaux. Ray Allen prenait le rebond offensif du match à 14 secondes de la fin pour préserver la victoire et offrir aux C’s leur 45ème succès de la saison (107-103).

La saison de Boston n’est pas un long fleuve tranquille. Cette année encore, les joueurs celtes n’ont pas été épargnés par les blessures. Avec Glen Davis sur le flanc, et l’intégration des trois nouveaux, Green, Murphy et Krstic à gérer, Doc Rivers compte beaucoup sur son Big Three pour faire tourner la boutique. Et pour l’instant, ça marche plutôt bien. Mercredi soir contre Phoenix, KG a fait le nécessaire pour permettre aux siens de l’emporter (28pts). Face à Golden State, ce sont Ray Allen et Paul Pierce (27 points chacun) qui se sont employés à mettre les Warriors K.O en fin de match.

Ray Allen déroule, Golden State dérouille

Boston pensait vivre une soirée tranquille à l’issue de la première mi-temps. Ray Allen était intouchable à 3 points (4/4). Avec 13 points à la pause, Jeff Green démontrait qu’il pouvait jouer un rôle intéressant dans la rotation. Le tandem Ellis-Lee semblait trop esseulé pour pouvoir inquiéter la garde verte qui menait de 11 points au bout de 24 minutes (64-53).

Ray Allen attirait l’attention des défenseurs pour mieux servir Kevin Garnett au alley-oop. Le sniper de Boston inscrivait son 5ème trois points avant que Paul Pierce ne score deux paniers coup sur coup. Rapidement, l’écart passait à + 19 en faveur des locaux (82-63).

Monta Ellis répondait aux 13 points inscrits par l’ailier des Celtics en troisième quart en compilant 16 unités. Golden State grignotait son retard et David Lee (26pts, 12 rebonds) ramenait les Warriors à -7 à 30 secondes du dernier acte (88-81). KG, Allen puis Pierce sur le banc, Boston se doit de trouver des solutions efficaces en attaque.

Paul Pierce, costume clutch sur mesure

Le salut viendra de Jeff Green, ultra actif, le nouveau chouchou du TD Garden inscrit trois paniers dont un acrobatique up and under pour redonner vie aux fans (98-87). Enfermé dans son jeu stéréotypé, Golden State, s’en remet au talent de Monta Ellis, comme souvent. Tout le contraire de Boston, qui partage, va chercher l’extra pass, à outrance parfois, à l’image de son chef d’orchestre, Rajon Rondo, 16 passes hier soir (ternies par un 3/11 au tir). L’inévitable Monta Ellis faisait pourtant redescendre les C’s de leur nuage en plantant deux missiles à 3 points pour réduire l’écart à -1.

Auteur de 20 points en seconde mi-temps, la balle revenait inéluctablement dans les mains de Paul Pierce, qui se chargeait de renvoyer les Warriors à leurs études. Le franchise player des Celtics marquait tout en allant chercher le bras de Reggie Williams pour inscrire un lancer supplémentaire. The Truth profitait ensuite de la 16ème passe décisive de la soirée de Rondo pour ajouter deux points de plus, sous le cercle. Ray Allen terminait le boulot sur la ligne des lancers-francs (107-103).

Même diminués, les hommes de Doc Rivers parviennent à préserver l’essentiel. Il faudra en faire de même lors de la série de matchs qui s’annoncent à la portée des Celtics (Bucks deux fois, Clippers, Sixers et Nets), en attendant le retour des big mens.